Voici le premier chapitre d'une fic... Longue si vous le voulez, courte si on me jette des cailloux, en tout cas je me suis bien amusée à le faire et j'ai bien envie de continuer. L'origine ? Un délire sur Skype, je sais plus comment c'est parti, mais c'est arrivé jusque là %). Si un admin trouve que je ferais mieux de retirer la fic, je suis toute disposée à le faire uvu;. En attendant, bonne lecture et dites ce que vous en penser en bas /o/
Chapitre I : A l'aventure !
C'était le matin. Le soleil baignait la chambre d'Adam de ses doux rayons de miel. Le ciel était d'azur, pas un nuage ne venait ternir l'éclat de ce jour nouveau. Dans l'herbe, on entendait chanter toutes sortes d'Insectes aux couleurs exotiques. Déjà, la chaleur levait sur le bourg une brume légère qui donnait à l'endroit un charme mystérieux.
– Merde, se dit Adam qui regardait à la fenêtre, ma Précision va baisser...
Et puis, les yeux du garçon s'agrandirent. Mais oui, aujourd'hui c'était le grand jour ! Le jour qu'il attendait depuis dix ans. Tous ses rêves d'aventures, de combat, de justice, tout cela allait enfin devenir réalité !
Il bondit de son lit et une seconde plus tard, il ressortait de la salle de bain familiale. Casquette vissée sur la tête pour masquer ses cheveux en batailles, tenue d'été typique d'un garçon de dix ans (traduisez : un short et un T-shirt), grand sac encore vide ceint à sa taille et, pour marquer l'occasion, la veste que Maman lui avait offerte sur les épaules : voilà comment il sorti.
Alors, il arriva en bas de chez lui et, sans prendre de petit déjeuner, se dépêcha de nouer ses lacets pour sortir. Une fois dehors... Il se mit à marcher. Lentement. Très lentement. Un pas après l'autre, comme sur un fil d'équilibre. Pas qu'il ne soit pas pressé, non. Il ne pouvait simplement pas faire autrement. Ainsi il avançait, traversant les rues du village en saluant les habitants qui tournaient tous sur eux-mêmes, comme si le bourg entier avait trop bu hier.
Enfin, au bout d'une dizaine de minutes de marche acharnée, il arriva au bout de la rue – le bourg n'étant composé que de trois rues, ça faisait quand même une sacrée trotte – et toqua à la porte de bois rouge d'une maison en tous points semblable à la sienne.
Aussitôt, une jeune blonde sortie de la maison, le visage orné d'un large sourire. Elle avait elle aussi une tenue plutôt classique : jupe, chemise légère, sac à dos et casquette. De la même taille qu'Adam, ils avaient aussi la même peau pâle et le même motif circulaire était brodé sur leur couvre-chef. Après un gros câlin amical, ils se mirent en route vers la ville voisine, toujours à petits pas.
– Dis Enola... fit Adam, les yeux baissés
– Toi aussi, t'as peur de pas être à la hauteur ? répondit la blonde en triturant l'une de ses longues mèches.
– Trop... J'ai bossé comme un malade en cours mais j'ai peur quand même. On va quitter nos parents et explorer des endroits inconnus, et j'ai peur de mou--
– Regarde, la ville voisine que l'auteur a la flemme de nommer !
Ils étaient arrivés, lentement mais sûrement, à la fameuse Ville-voisine-que-l'auteur-a-la-flemme-de-nommer, en empruntant le petit sentier où l'herbe était fréquemment tondue. Petite bourgade au charme champêtre, elle abritait non seulement un commerce et une clinique vétérinaire, mais aussi un laboratoire. C'est là que les deux enfants se rendirent à petits pas. A l'intérieur, une vieille dame en blouse blanche les attendait, assise devant une étrange machine.
– Professeur Saule-Pleureur ! S'écrièrent les bambins heureux.
– Mais fermez vos gueules, répondit la scientifique. Pourquoi vous vous incrustez d'abord ?
– Bah, vous savez, lâcha Adam après un long silence. La remise de Pervermons...
Un raclement disgracieux de la gorge plus tard, la professeur sembla s'illuminer. Elle passa une main dans ses cheveux façon pub pour shampoing nourrissant à l' "Allo hé Véra ?" et appuya sur un bouton, qui produisit un pchit digne des meilleurs bruiteurs de chez France 3 Aquitaine. La machine face à elle s'ouvrit, révélant un écrin dans lequel reposaient trois étranges boules. Elles étaient blanche en bas, rouge en haut, le milieu délimité par une bande noire, coupée à un endroit par un bouton assez stylé. Les enfants s'approchèrent curieux et, aux ordres de la Professeur, appuyèrent sur chacun des boutons.
De la première boule sortit une étrange créature. Sa tête était humaine, mais son corps violet sombre correspondait plutôt à celui d'un chat. D'ailleurs, elle en avait les oreilles. Ses pattes étaient munies de longues griffes et sa queue avait une forme de... cravache ?
Le deuxième animal n'était pas moins spectaculaire. De loin, il faisait penser à une grosse grenouille bleu pâle avec des cheveux. Mais il avait aussi les yeux rouges. Et des ailes dans le dos. Et le corps couvert d'une carapace qui rappelait l'armure d'un samurai.
Et puis, il y avait le dernier, sûrement le plus banal. C'était un chien, un chien de chasse, au pelage brun luisant. Bon, sa langue c'était du feu, mais hormis ça c'était un bon toutou bien gentil.
– Ce sont des PERVERMON, commenta la Professeur. Le premier est un CRAVACHAT, type Plante-Poison, celui-là est un CRAPANGE, Eau-Vol et là, c'est un CHIOFLAMMÉ, Feu-Sol.
– Euh madame, pourquoi vous gueulez tous les mots importants ?
– Hein ? J'entends pas ? … Ah oui d'ailleurs, avant toute chose petite ! Es-tu une fille ou un garçon ?
– Mais je... Ben, une fille.
– Oh, et comment tu t'appelles ?
– Enola.
– Pardon ?
– E-no-la.
– Plus fort ?
– ENOLA.
– Très bien ENOLA ! Lequel de ces PERVERMONS veux-tu comme compagnon ?
La pauvre jeune fille jeta un regard désespéré à Adam, qui renvoya son attention sur les bestioles. Elle les fixa attentivement. Le chat bizarre, c'était hors de question. Il était trop moche. Et puis, le chien... Elle n'était ni à l'aise avec les canidés, ni avec le feu. Ne restait plus que la grenouille de Tchernobyl.
– Je... Vais prendre le CRAPANGE.
– Excellent choix ENOLA, cria le professeur en rappuyant sur le bouton, ce qui aspira la bête dans un flash laser. Et toi jeune homme, es-tu une fille ou un garçon ?
Tandis qu'Enola reprenait sa boule, Adam cria les formalité. Et c'était donc à son tour de choisir. Après quelques secondes d'hésitation, il allait prendre le chien, lorsque l'étrange chat vint se frotter contre ses jambes en ronronnant.
– Je prends le CRAVACHAT.
– Excellent choix ADAM ! Je vous laisse leur choisir un p'tit nom pendant que je rentre les donnés dans vos PERVERDEX.
– Nos quoi ?
Adam n’eut pas droit à une réponse. Une adolescente munie d'une guitare électrique avait commencé un concert dans l'entrée du laboratoire.
– Ouais, Rock'N'Roll baby ! Rien à carrer du mouflon, je veux mon Pervermon, yeah !
– Es-tu une fille ou un garçon ? Demanda la prof' avec son ton blasé habituel.
– Mais mamy, j'suis ta p'tite fille, ton albinos favorite, t'as encore oublié ?
Un silence gênant suivit cette réplique. Les deux femmes se mirent à se disputer à voix basse, laissant nos deux enfants s'interroger sur toute cette histoire. Enola grattouillait déjà les cheveux de sa grenouille volante en lui répétant des « Morgann » en veux-tu, en voilà. Adam jeta un regard triste à son Cravachat. Il n'avait aucune idée de quel nom lui donner. A voir comment elle se promenait et jetait vers lui des regards langoureux, ça devait être une femelle. Un nom de femme ? Adam soupira en pensant à Eve...
Comme si elle avait compris son dilemme, la chatte fit rouler sa boule et y griffa quelque chose. Il ramassa l'objet et lu les lettres formées par les griffures.
– Ri... Rif... Rita ! Tu t'appelles Rita ?
L'animal répondit par un miaulement content. Avant de sauter sur la tête de son maître, effrayé par le chien qui s'était mis à aboyer comme un fou. Du fond de la salle accourut la guitariste qui se jeta à son cou en pleurant de joie.
– Ô mon beau Lourros, mon fidèle Chienflammé, nous voilà prêt pour l'aventure de notre vie !
– Excellent choix AKANE ! Maintenant, je vais vous donner vos PERVERDEX.
Aussitôt dit, aussitôt fait, les trois enfants se retrouvèrent avec des sortes de mini Nintendo DS rouges avec des gros boutons multicolore partout et un écran bleu qui brillait même éteint.
– Ceci est votre PERVERDEX. Dessus, vous enregistrerez tous les PERVERMONS que vous croiserez. Lorsque vous allumez l'écran, il y a une carte qui indique tous les Clubs SM de la région. Pour devenir MAÎTRE PERVERMON, vous devez vaincre les Macs de huit Clubs SM puis essayer de gagner le concours régional du plus fort PERVERMON. Afin d'endurcir vos PERVERMONS, je vous conseille de vous balader dans l'herbe et de passer dans le champ de vision des gens. Maintenant, ENOLA, ADAM, battez-vous !
Et sans que les deux ne puissent rien dire, Akane entama un solo de guitare que les plus de vingt ans ne peuvent pas connaître et le combat commença.
Adam était séparé d'Enola par leurs deux bestioles, qui se fixaient en leur nom scientifique. Et puis, comme par magie, un panneau apparut devant le derrière de Rita. Coup d'fouet ou Yeux doux. Adam cria Coup d'fouet, et la bête s'élança sur l'animal et lui donna un coup de queue. Ça fit clignoter Morgann, et le dresseur prit conscience d'un autre panneau, au-dessus de la grenouille, sur lequel on voyait une barre verte passer à l'orange.
Akane se mit alors à crier pour couvrir le son de la guitare. Elle lui expliqua que ça symbolisait les PV, que là c'était les niveaux, et tous ces trucs qu'Adam connaissait par cœur en théorie mais n'avait jamais pu mettre en pratique.
Et puis, au bout d'un bon quart d'heure, la barre de vie de Morgann atteignit le zéro et les enfants purent enfin bouger. Enola, faute d'avoir apporté de l'argent, donna un pain au chocolat à Adam. Et puis, tout s'enchaîna très vite. La grand-mère et la petite fille leur firent visiter la ville, leur apprenant le système des potions, l'intérêt d'un CENTRE PERVERMON et toutes ces belles choses qui rendent la Ville-voisine-que-l'auteur-a-la-flemme-de-nommer tellement inutile après le premier chapitre de cette fic. Et puis, il fut temps pour la vieille femme d'aller se reposer.
– Au revoir Professeur Saule-Pleureur ! crièrent bien fort les deux plus jeunes.
– Au revoir mamy Mira ! gueula de plus belle Akane.
– Bon, on va où maintenant ? demanda Enola.
– Toi, répondit Akane, tu viens avec moi pour des besoins scénaristiques. Toi Adam, va à la ville prochaine et défi le Mac du Club SM de là-bas. Ah oui et j'oubliais ! Voilà une paire de basket qui feront que vous pourrez enfin écarter les jambes de plus de 20° et COURIR !
Et voilà. Elles étaient toutes deux parties sans qu'Adam ait eu l'occasion de bouger un muscle, et il devait maintenant marcher, suivit de Rita qui ne voulait pas passer devant lui. A l'aventure !
Désolée pour les fautes ><;. Je promets d'essayer de faire le prochain chapitre vite. Enfin j'essayerais. Si vous voulez.