Bonjour/soir, 'dépend d'à quelle heure vous passerez en ce drôle de lieu.
Padoum ! Non, ceci n'est pas une fic à plusieurs chapitres épiques comme certains en font déjà ici -de qualité, je précise. C'est juste le résultat d'un moment d'ennui qui m'a fait demander à
certaines personnes des idées pour écrire un texte que j'avais prévu
court. Ce qui, sur la Cb, s'est conclut en :
[(Eno : ( hm... La science. Newton. La gravité des planètes. Les chameaux. Mc Do. Les paradoxes du cerveau. )
Ad' : ( PASTEQUE. )
Eno' : (ou kiwi. )
Moi : ( Azy, une invasion de chameaux inséminés par des pastèques dans un mcdo où il n'y a plus que des kiwis/parpaing/ )]
*je posterais le screen exact plus tard, pour ceux qui douteraient de mon honnêteté (a)*
Un fichier doc plus tard, voici le résultat. Beware the awkwardness :
"C'était un nouveau drame qui avait provoqué ce contexte apocalyptique. La Nouvelle Guerre Froide, qui venait de fêter son second jubilé de naissance, avait viré au conflit armé, et, il y a quelque mois de cela, à une guerre spatiale. On pourrait se dire que pas un seul Homme n'était suffisamment c*n pour envoyer un vaisseau contenant une bombe nucléaire par delà la couche d'ozone en se disant que ça pouvait être une bonne idée, noooon. Eh bien en effet.
IL Y EN EU AU MOINS DEUX.
L'avantage, à l'époque des hommes primitifs, c'est que lorsque conflit il y avait, coups de massues il y avait, bosses et bobos il y avait, et éventuellement un cadavre il restait, mais ça s'arrêtait là. Sauf que l'Homme a évolué, et que dans le processus, il s'était découvert une passion pour envoyer au casse-pipe plein de parfaits inconnus plus ou moins belliqueux et stupides, et pour l'usage de joujoux faisant rarement dans la finesse, la précision et le propre pour taper sur le méchant qui lui a mis du poil à gratter dans le dos. Nan, généralement ça faisait plutôt de gros CRASHBOOMPRRRRSHTZIIUUU sur des morceaux de territoires.
Et en l’occurrence, le CRASHBOOMPRRRRSHTZIIUUU, il avait carrément amoché l'espace autour de la troisième planète du seul système solaire vraiment connu, à savoir la Terre. La planète Bleue. Et du coup, au lieu d'être assorti, le ciel arborait désormais des tons mauves et rougeâtres, comme certaines nébuleuses.
Les deux coupables, bien sûr, au lieu d'être des hommes et d'assumer ce qu'ils se trimbalaient techniquement dans le pantalon, préféraient rejeter la faute sur l'autre, rendant la situation encore plus tendue et ainsi de suite.
Mais bon, l'avantage de nos jours, c'est que le "petit peuple", tant qu'on ne l'expédiait pas au front à coups de godasses dans le derrière -eh oui, certaines choses sont perpétuées, même si elles s'adaptent à l'époque-, ne voyait pas l'énorme Tyrannosaurus Rex en train de piétiner vers leur zone de survie, et préférait se concentrer sur les épines du dernier cactus qu'il s'était pris dans la figure. Tristesse.
Un exemple ? Plutôt que de voir le bon côté des choses, à savoir qu'il était vivant et qu'il avait la chance d'être ici au bon horaire, Raphaël préférait geindre pitoyablement sur son sort, parce que le petit MacDo dans lequel lui et son meilleur ami Timéo s'étaient installés était bondé, se faisant littéralement dévaliser, et qu'ils avaient donc du s'asseoir au fond, à l'exact opposé de la caisse de la belle Ada.
Mais Raphaël était patient, oh très ! Et puis Timéo lui récitait pour la soixante-quinzième fois toutes les blagues Carambar qu'il avait respectueusement appris par cœur, le faisant rire aux éclats. Oui, il lui en fallait pas beaucoup pour se distraire. Passons.
Presque deux heures plus tard, cinq grandes boissons et deux vidanges d'appareil digestif aux toilettes, ENFIN, le bâtiment du fast-food était à eux. Ou presque.
- Bon, alors toi, t'accostes ta future conquête, tu la baratines, sans être trop ronflant ni trop lourd, elle te file un rendez-vous ou son numéro ou son adresse, et moi pendant ce temps là j'regarde si y a encore un truc comestible, okay ? Exposa fièrement le général Timéo du 83è régiment de contrôle du rationnement auto-proclamé 500m avant l'entrée de l'enseigne.
- M-mais ta gueule Timmy, à t'entendre on croirait que je ...
- Pense qu'à lever la p'tite poulette, c'est l'idée, s'incrusta un malheureusement-pas-inconnu des deux amis.
- Bob ! voulut protester Raphaël, dont les tympans saignaient presque face à la finesse du squatteur.
Squatteur qui rit grassement, avant d'empoigner le malheureux garçon entiché par le col et de le plaquer contre un des murs.
- Sauf que t'as aucune chance, et c'est ma touche, morveux, t'enregistres ?
Une ombre, qui avait aperçu l'altercation, se glissa de derrière le comptoir-caisse avec l'intention de leur dire d'aller régler leurs débordements hormonaux dehors, quand le sol se mit à trembler.
Tournant la tête de concert vers les grandes vitres du MacDo, les quatre jeunes présents se figèrent d'effroi. En effet fonçait sur eux à toute berzingue une troupe de chameaux ... Sauf que ça n'était pas des chameaux. Sauf si vous voyez souvent des chameaux garer leur propre navette spatiale sur un parking et accessoirement plusieurs voitures sans prendre garde à la carrosserie. Oui, parce que quand on veut rouler avec des sabots, les créneaux, ça doit pas être franchement évident. Mais le plus étrange, c'était leur pelage vert, strié de deux tons différents. Dans le même esprit que des zèbres ou certains félins, en fait, mais couleur pastèque. Et ils chargeaient les gros bâtiments alentours, dont le fast-food.
- VOUS VOULEZ VOUS BATTRE, LES CHAMELLES ?!? hurla à plein poumons Tim', VENEZ, J'VAIS VOUS CUISINER EN BROCHETTES DE FRUITS BARBECUE !!
- La ferme, faut qu'on se planque ! le poussa son meilleur ami pas vraiment suicidaire, allant se réfugier côté cuisine avec Ada qui était passée en mode survie.
Aussi, Bob fut certainement la première victime humaine des sabots noirs de l'espèce envahissant les lieux, se faisant piétiner et faisant même office de siège à un animal un peu moins en forme que les autres. Peut-être un vieux, un fumeur en plein cancer ou un alcoolique, qui sait.
- Qu'es-ce qu'on va bien pouvoir faire ... s'inquiéta Ada, un peu pâle, on a plus aucun moyen de sortir ...
Dans un sursaut d’orgueil - ou parce qu'il avait envie de faire d'une pierre deux coups et sauver leurs fesses en impressionnant son amour secret-mais-quand-même-flagrant-en-fait -, Raph' fit mine de prendre les choses en main
- Camarade !
- MON CAPITAINE !
- Je veux un topo bref. Ce que nous avons, le nombre d'ennemis, tout.
- Une bonne trentaine sont descendus du navire ennemi, mon Capitaine, et on a ... un reste de Kit Kat Balls pour McFlurry, et ... les kiwis, mon Capitaine. Tout le stock de kiwis, faut croire que c'est moins vendeur que la tranche d'ananas ...
- Sinon, j'ai la clef du placard, y a quelques balais relativement grands, euh ...
- Raphaël, très ravi de faire ta connaissance Ada ! En-enfin, j'veux dire, eeuuuh ... tu peux m'appeler Raph', aus--
- J'SUIS LE ROI DU BALAIS, Z'ALLEZ VOIR ! intervint Timéo en s'emparant de la clef dans la main d'Ada, puis empoignant un balais juste au-dessus de la brosse. TAÏAAAAAAAAAAAAAAUT !!!!!
Et, ni une ni deux, lui fonça sur l'ennemi, perforant à pleine vitesse le ventre d'une des créatures qui suinta du jus pourri de pastèque, puis celui d'une seconde et d'une troisième. Mais la remarque fanfaronne qu'il s'apprêtait à lancer mourut sur ses lèvres dans les trois blessés lui firent face, se dressant sur leurs quatre pattes tels des zombies sur lesquels la Mort n'avait plus de prise. Timéo serra son balais, relevant fièrement la tête et bombant le torse devant sa fin inévitable, tandis qu'Ada hésitait entre pleurer ou détourner le regard, avant de finalement dévisager Raphaël qui, dans un cri de rage, lança un kiwi sur un des chameaux, avec la simple idée de détourner son attention. Mais au lieu de retomber dans un plop, le kiwi se colla à la peau du monstre, une mousse blanche se formant autour de la zone de contact, alors que l'infâme bête s'effondra raide morte au sol.
- ... Quoi ?
- TROP LE SWAGG, MEC !
- Les kiwis doivent d'être comme toxiques pour ... eux là !
- NO SHIT SHERLOCK, BALANCEZ LE COCKTAIL, Y EN A QUI SONT EN DANGER DE PASTEQUISATION !!
Les deux compères à couverts se retinrent de rire à la réplique, la situation de Timmy se faisant en effet dangereuse, et neutralisèrent les faux camélidés pour ouvrir une voie au clampin qui, dépité de son échec et blessé dans sa fierté, se saisit de plusieurs kiwis dans un "Yerk" révélateur pour retourner dans la mêlée.
Avec leur découverte et à trois, ils parvinrent à maîtriser ses monstres toujours non-identifiés, bien que Timéo ait clamé haut et fort entre deux meurtres qu'il savait bien qu'on ne nous disait pas tout, et que la vérité était ailleurs. C'est donc écœurés par l'odeur pestilentielle des cadavres, mais vivants et vainqueurs, qu'Ada et Raph' se tenaient devant le Macdo, s'observant timidement l'un l'autre. Finalement, la jeune serveuse pris la main de son 'héros' pour y griffonner son numéro, quand la voix de leur autre compère résonna, lançant un "Hey hooooo !" qui semblait comme étouffé...
Le trognon de la pomme roula hors du plateau et, comme le voulait les célèbres lois de la gravité et de Murphy, s'écrasa gracieusement sur le crâne de Raphaël, le tirant du sommeil.
- Que ...
- Oops ! Enfin, j'arrêtais pas de t'appeler mais tu bronchais pas, donc pas oops en fait. On doit aller au game store tu t'souviens ?
- Ah, oui ...
- PWARFARARF, LE NOOB IL S'EST MANGÉ UN DÉCHET DANS LA TRONCHE ! GWAHAHAHAHA !!!
Ada passa à côté de Bob, lui assénant son classeur d'Anatomie sur la boîte crânienne.
- Et toi des cours, mais malheureusement ça te rendra pas plus intelligent ... glissa-t-elle avant de se diriger vers les deux amis qui observaient la scène.
- T'as bavé, précisa platement Timmy, avant de préciser face au regard assassin de son camarade près à démentie, en dormant.
Raph s'essuya la joue en lorgnant d'un œil méfiant l'amateur de mauvaises blagues, quand l'objet de la plupart de ses pensées lui adressa la parole en rougissant légèrement.
- Le prof m'a dit que c'était toi qui avait le mieux compris le chapitre sur le cerveau, alors comme j'étais pas là, je me demandais si tu pourrais me laisser reprendre ton cours et ... me donner des explications ?
L'amoureux fou était près à lui promettre la lune, mais sa mini-loi de Murphy cassa l'ébauche de rendez-vous en tête-à-tête net.
- Nope, on a déjà des plans ce soir, mais demain on finit plus tôt à cause du prof de sport nan ? Puis après c'est le week-end en plus, vous serez plus peinards ! Raphy il loge à côté du bureau de poste, en bas de la rue, tu pourras pas te tromper ! Bon bref, bybye !
Et c'est ainsi que "Raphy" -comme il détestait ce surnom, Tim' de foutait de lui- se fit entraîner hors de la cafét'. Il vida rageusement ses restes dans la benne prévue à cet effet, quand il remarqua le reste de pastèque glisser avec divers papiers et bouts de viandes gélatineux. Oh. Des bribes des cours du matin lui revenaient en mémoire, et Raphaël commença à entrevoir une explication à son rêve psycho-délirant. Mais une chose le tracassa, du coup : Quid des chameaux ?
- C'est quoi cette tête de dix pieds de longs ? Allez, te plains pas ! Si elle est cool et donc un minimum bien pour toi, dis-toi que je te l'ai livrée sur le pas de ta porte emballée dans du papier cadeau pour le week-end ! s'exclama-t-il en affichant un large sourire, terriblement fier de lui.
- Oh, toi, 'spèce d'abruti dégénéré .... Un jour, j'te jures que je t'enfoncerais un manche à balais là où je pense, t'y réfléchiras à deux fois a l'avenir, maugréa Raph' sombrement, même si il avait une once d'espoir que les choses se passent comme le voyait son meilleur ami. Enfin, le papier cadeau en moins, parce que ses idées dérapaient vers un terrain totalement incontrôlable.
- ...?!"
~ The End -?- ~
Je mettrais éventuellement un code pour mettre en valeur le texte, vous êtes libres de laisser un avis si vous le voulez *même si je poste plus parce qu'Akachan me l'a suggéré que dans l'espoir de devenir une fine lame de la plume*, et si d'aventures je devais me perdre dans d'autres crack!fic', il se pourrait que je vous en fasse part /o/
Ah, et même si ça m'étonnerait que l'idée vienne à quiconque : mon texte. Donc bas les pattes. Sinon je coup-de-pellise