Carloche is BACK.

Caroline naquît à Angers un huit août particulièrement chaud. Dès sa petite enfance, sa mère, cadre d’origine japonaise et son père, sans emploi, se montrèrent surpris par l’intelligence de leur fille qui jouait avec les mots et les chiffres, appris à parler et marcher tôt et commença à lire toute seule à l’âge de cinq ans, sautant du même coup le CP. Ses parents l’emmenèrent faire des tests d’intelligence et le diagnostic tomba : avec son Q.I de cent quarante, Caroline était une enfant précoce. Ses parents pensèrent pendant un temps l’envoyer dans une école spécialisée mais ne purent s’y résoudre. Elle passa tout son primaire avec facilité mais s’ennuyait atrocement.

Mais dès le collège, les choses commencèrent à empirer. Lorsqu’elle avait douze ans, sa mère tomba malade du cancer, un cancer de la peau particulièrement agressif. Et Caroline commença à être en colère. De la sixième à la troisième, elle se désintéressait totalement des cours, collectionnait heures de colles et zéros pointés ainsi que les conseils de discipline. Elle changea trois fois d’établissement en quatre ans et pour la seconde, ses parents l’envoyèrent dans un lycée catholique particulièrement strict et c’est là que le pire arriva…

La mère de Caroline décéda au mois de novembre, laissant un vide dans son cœur. Son malheur, elle l’exprima en faisant le pitre, distrayant ses camarades de classe, insultant les profs, vandalisant le gymnase et sabotant les ordinateurs du CDI. Son père faisait son maximum pour aider sa fille, entre séances chez le psychologue, rendez-vous parents-profs et autres mais on ne peut pas sauver quelqu’un qui ne veut pas l’être… Mais lors du conseil de classe du troisième trimestre, la sentence tomba, avec un grand R comme redoublement. Son père prit alors de l’envoyer refaire une seconde dans ce qui se faisait de mieux dans l’Hexagone : LE Lycée Pandora, garanti système éducatif novateur machin, accompagnement personnalisé des élèves et cent pourcents de réussite au bac.

Et, aussi incroyable que cela puisse paraître, le lycée Pandora sauva Caroline de la délinquance (ça fait peur, hein ?) avec ses profs cinglés, ses élèves…. Originaux et son cadre agréable. Ses notes grimpèrent en flèche, elle devint première de sa classe et passa en première puis terminale S. Maintenant, un bel avenir s’offre à elle, il ne lui reste plus qu’à choisir une profession, cardiologue, pharmacienne, cancérologue, radiologue ou même neurologue, tout lui est possible avec un peu de volonté !