Voici quelques-une de mes créations. alors, pour les poètes en herbe : 1) Je déteste me mettre comme contrainte un nombre de syllabe, alors ne chercher pas d'alexandrins et autres trucs fait pour emmerder le monde 2) J'aime bien les rimes, donc je fais l'effort d'en mettre à peu près partout, mais dans certains des poèmes ce n'est pas le cas 3) Me demandez pas pourquoi y'en a en anglais, j'en sais rien moi-même... 4) Allez-y à fond pour les commentaires, n'hésitez surtout pas à critiquer, toute critique est bonne à prendre pour me faire progresser ^^ Bonne lecture ! (j'espère...)
Fatalité Les jours sont tellement sombres Et les heures si longues Toutes passées dans l’ombre Avec cette pluie qui tombe Et cet espoir qui ne sert à rien Car à la fin, je le sais bien Je pourrai toujours te dire « ne t’en va pas » Un jour, tu ne seras plus là
Tu t’en vas Les lumières filent La nuit les engloutit Le temps s’effile Je suis là, engourdie A regarder la pluie tomber Et le paysage gris défiler Je suis triste, je ne le nie pas Car tu parles de t’en aller Mais pour toi je laisserai ma tristesse de côté Chaque fois que tu le voudras, je serai là Let me go away I want to go away But I hear somebody calls my name They want I stay But I want tell them “it’s not a game” I’ve chosen my way And I want to go away
[center] Dark Nightmare The rain falls The wind blows I’m out Under the rain I’m alone And the only thing I hear Is the wind blowing And the rain falling I want to go away The farthest I can But I can’t move I start screaming And I wake up In my bed Into the dark of the night A summer storm screaming out
The sun comes back The sun comes back The clouds run away And a smile appears on my face I’m happy ‘cause the sun is back I see your eyes anywhere I look I remember you every time And the time past so slowly When I’m waiting to see you And this bloody time past to quickly When I’m with you
Prisonnière Je suis perdue Je ne sais plus Qui je suis Ce que je fais ici Que quelqu’un me tende la main Que quelqu’un me montre le chemin Pour sortir de cet abysse que l’on nomme Rêve Car s’il me tient prisonnière Mon âme ne connaîtra pas de trêve Et j’avancerai sans pouvoir regarder en arrière Je devrais faire une croix sur mon passé Je devrais te laisser Je devrais t’abandonner Mais ça, je ne pourrais le supporter Alors tendez-moi la main Montrez-moi le chemin Sortez-moi d’ici Laissez-moi rejoindre mon ami Aide-moi, tire-moi de là Je reviendrai pour toi
Soldats D’un geste de la main, il dit Au revoir à sa femme, sa fille, ses amis Il part le cœur plein d’une joie amère Il s’en va à la guerre Ailleurs, dix-huit ans à peine, un gamin Jeune et fort, orphelin Se dit qu’il n’a plus rien à perdre S’en va à la guerre avec, à la main, le fusil de son grand-père Tous deux, comme tant d’autres Se battent pour des gens qu’ils ne connaissent pas Risquent leur vie, et tout ça Pour que le père de famille ne revienne pas Abattu par une balle ennemi On apporte son cercueil à sa famille Sa femme pleure, sa fille aussi Et l’orphelin qui pensait n’avoir plus rien à perdre Et au combat perdre la vie Lève les yeux vers le Paradis Et demande aux anges « Pourquoi pas moi, et pourquoi lui ? »
My strange world There’s a place in my history Where the windows are mystery And think this is magic you can’t So just go wherever you want And you’ll see you’re lost Not wherever, but in the most Marvellous and strange world And this is because it’s my world I can’t see who you are, where you go What you want, what you’ll have to do I just can tell you you’ll have to meet your destiny And sooner than you think
Voyage On découvre un nouveau monde On se promène, on a l’humeur vagabonde On apprend On s’entraîne, haletant On survit On se bat Et on oublie Qu’on est dans une salle de cinéma
Imagine Ici, un oiseau sur mon bureau Là, un dragon portant Un elfe sur son dos Semblant hors du temps Plus loin, un navire A qui appartient-il ? Je ne saurai le dire Peut-être va-t-il jeter l’ancre près d’une île Qui sait, peut-être Que ce sont des corsaires A la recherche d’un trésor « Allez, moussaillon, monte à bord ! » Là-bas encore, j’aperçois Une licorne sortant des bois Une petite fée me montre du doigt Me fait un clin d’oeil et s’en va Puis j’entends une voix « Allons, réveille-toi ! » Je cligne des yeux Et je vois Mon frère me regarder d’un air suspicieux Mais autour de moi Encore je vois La licorne qui s’en retourne dans les bois Qui sait ? Peut-être la reverrai-je un jour Et puis, après tout, je sais Qu’il faut croire, toujours
Je marche seule Je marche sur cette route Je ne sais où elle m’emmène Mais j’avance, quoi qu’il m’en coûte Pas question d’être à la traîne Je suis seule pourtant Seuls résonnent le bruit du vent Les battements de mon cœur, et le martèlement de mes pas Où je vais, je ne sais pas Tout ce que je sais, c’est que dans cette Cité endormie Qui m’entoure Je trouverai la solution au point du jour Car là où la Cité dort D’un sommeil de mort Je trouverai la vie
Vision d’horreur Je me lève, et j’aperçois Une femme, là-bas, devant moi Elle travaille, elle mange, elle dort Je n’entend pourtant qu’un silence de mort Comme un film dont on aurai coupé le son Cette femme est une poupée de son, dirait-on Une poupée, une marionnette Que l’on manipule et fait bouger Elle est dirigée à la baguette Car cette femme, je le sais En devenant adulte, a oublié Ce que pourtant elle avait été Mais en regardant de plus près, De stupeur, j’ai un hoquet Car cette femme qu’en rêve je vois N’est autre que moi
Un morceau de papier Pour certains je suis une banalité Pour d’autres une vie prête à basculer Quand j’annonce une bonne nouvelle Je suis colorée, je suis belle Quand mes mots sont lourds et difficiles Je ne suis face à la tristesse qu’un bout de papier fragile On me donne vie avec un crayon et du papier Parfois je fais rire, parfois je fais pleurer Parfois de colère on me déchire Une autre fois je fais sourire Mot doux, déclaration ou amitié Rupture, dispute ou injures envenimées Je ne suis toujours qu’un bout de papier Qui bien des vies a changé Dans une enveloppe on doit me mettre Car morceau de papier je suis une lettre
Sourde inquiétude On me dit de ne pas pleurer Qu’il ne s’est encore rien passé Qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter Mais je ne peux empêcher mes larmes de couler Je ne sais pas où tu es Ce que tu fais Ce qui va se passer Mais je ne cesse de pleurer Car je n’ai cesse de m’inquiéter Je croise les doigts pour toi Je t’en prie, reviens-moi
On veut leur dire A tous ceux qui sont partis P’tet chez Dieu, Zeus ou un autre Qu’ils soient Là-Haut ou ailleurs, peu importe Pour ces mots qu’on ne leur à jamais dit Parce qu’on y pense pas, parce qu’on se dit Que toujours durera la vie Mais un jour ils sont partis Et c’est maintenant qu’on leur dit Alors qu’ils ne peuvent entendre Alors laissez-moi vous apprendre On dit que les écrits restent, mais que les paroles s’envolent Alors faites comme moi Chantez pour que nos mots jusqu’à eux volent Peu importe où ils sont, qu’ils soient Ici ou Là-Bas Si tu y mets ton cœur, tes mots trouveront leur chemin Car une main invisible le leur peint La main de nos ancêtres, de nos amis De nos proches, tous ceux qui sont partis Comme les étoiles qui brillent là-haut Ils sont toujours là quand il le faut Car nos âmes en peine aux astres nocturnes se confient Et ces étoiles qui toujours brillent Aidées par le vent qui souffle léger Ôtent ce poids en nos cœurs que fait l’absence Nos larmes coulent en abondance Non de tristesse, mais car nos cœurs ont retrouvé la paix Alors chantez en chœur avec moi Ces mots qu’on ne dit pas Mais qui pourtant Sont tellement importants Et qui toujours nous font aller de l’avant Ce « je vous aime » que nous souffle le vent
Un mot Il est tout seul, ce mot Et la vieille expression est changée Il n’est pas écrit noir sur blanc, non Il est écrit blanc sur noir D’ailleurs, la craie qui l’a tracé Traîne encore sur le bureau Il est bien seul, ce mot Seul et oublié Perdu dans l’immensité désertique du tableau noir Il est si seul Il semble appeler Mais appeler qui ? La salle est vide Un petit vent léger Se faufile par la fenêtre mal fermée Faisant voleter un rideau Un morceau de papier Tombe d’une table, lui aussi oublié Un « je t’aime » d’une écriture maladroite Qui a bouleversé la vie de deux écoliers Il est seul, ce mot Plus personne ne viendra le lire avant longtemps Personne ne viendra l’effacer Il est si seul, ce mot Ce n’est qu’un petit mot Quelques lettres tracées à la craie Mais pour les écoliers Il a tant d’importance « vacances »
Mon pays Dans mon pays Les oiseaux sont mes amis Dans mon pays Le ciel n’est jamais gris Oui, dans mon pays Jamais on ne s’ennuie Là-bas Le ciel est rose, le ciel est jaune L’herbe est bleue, l’herbe est rouge Au milieu d’une prairie un trône Personne ne bouge Personne n’y va Car ici-bas il n’y a pas de roi On fait tout ce qu’on veut ici Car c’est mon pays La seule loi qui y sévit Est celle qui interdit l’ennui Chez moi on ne voit rien en gris, rien en noir Ici dites adieu à vos déboires Car on apprend à redécouvrir la vie On voit ce qu’on veut voir, ici On peut être qui l’on veut Tant que cela nous rend heureux Si vous voulez le visiter Donnez-moi la main Laissez-moi donc vous guider Je connais bien le chemin Mais surtout ne me quittez pas des yeux Suivez-moi sans trêve Car il est bien tortueux Le chemin qui mène aux rêves
Please don’t stop the music Oubliés les bruits de la ville Ça y est je suis tranquille Finies les sirènes hurlant dans les rues Maintenant, je ne les entends plus Tous se pressent en criant Je marche seule pourtant Dans un monde à part, isolée Esquissant un pas, me mettant à danser Seule à suivre une mélodie qui m’emplit la tête Peu m’importe comme on me traite Les insultes jamais ne me parviennent Car mes écouteurs sur les oreilles Dans mon monde de musique, je suis Juste ce que je veux être : une simple fille Jardin Vent Pluie Portillon sous la brise grinçant Herbes folles, anarchie Balançoire, ses chaînes crient Seules, appellent l’enfant depuis longtemps parti Arbres nus, feuilles au vent Saules pleureurs aux bras dans la mare tombants Poisson solitaire Fatigué par le temps Oiseau dans l’es airs Perdu un instant Rosier oublié Une fleur seule épanouie Par une vieille souche cachée Des champignons le profit Vieux ballon, rire d’enfant Emporté par le vent Triste est la beauté Bien grise du jardin oublié La Mort t'attend Assise sur un banc Seule sous le vent Elle attend
Les feuilles volent Le vent siffle Un oiseau décolle
IL viendra IL sera là Elle le sait déjà
Elle L’attend Dans le vent Elle le sent
Rester calme Les yeux clos IL sera là bientôt
Un pas Une feuille qui craque Elle sourit
IL est venu IL l’aura voulu Elle ouvre les yeux
Sort son couteau, face A celui qui fut son ami Désormais son ennemi
Sang Larmes Souffrance
Mort Douleur Ainsi va la vie
Sablier Je suis fait de verre transparent J’ai un corps à deux parties symétriques De l’une à l’autre doré coule mon sang Je dois te paraître bien archaïque Mais c’est moi qui rirai, le jour Mon sang coulant jusqu’à ta dernière goutte Où tu seras raide et allongé par ton dernier souffle Alors que pour moi le temps court, toujours
Mon âme, ce champ de bataille Ça commence comme ça, quand l'enfance est encore là Mais qu'elle commence à s'en aller, pas à pas L'âge adulte vient tout bousculer En pointant son nez Mais l'enfance tire de son côté Et voilà mon âme déchirée Déjà le matin, un petit bouton apparaît Nous semble énorme, comme si une loupe y était collée Nous les filles, sur la balance n'osons plus monter Ni dans le miroir nous regarder Les mecs, de leur côté N'ont cesse de se vanter Le regard des autres nous semble douloureux On voudrait se cacher, se soustraire à ces yeux On se sent épié, insulté On devient parano, on se sent visé Mais il y a aussi cette vanité Ce souci de beauté On passe des heures devant une armoire Toutes les cinq minutes à se maquiller devant un petit miroir SMS, Chat, Facebook, MSN Ce nouveau PC qu'il faut que j'étrenne Tout ce qu'on rêve d'avoir pour faire comme les autres Mais en même temps être différents Trouver ce style qu'est le nôtre En voulant ressembler aux autres gens Feuilleter les magazines avec espoir Sans pour autant comme eux se voir On dort tous le matin jusqu'onze heures comme des loirs Car le soir on s'est tous couchés très très tard Il y avait cette super série trop bien à ne pas manquer Qu'évidement comme tout le monde on a regardé Le lendemain, aucune envie de travailler On retournerait bien sur nos oreillers Paresse chaque jour, chaque matin On rêve d'être adulte, se prendre en main Conduite accompagnée, carte de crédit Mais on aime bien aussi notre lit Qu'on touche à notre amour-propre, et nous revoilà partis De retour dans la cour de récré, cinq ans et demi A se renvoyer des piques, des idioties Avec un vocabulaire tout de même plus fourni Mais malgré tout, l'histoire reste la même, se répète sans cesse Toujours ces joutes verbales sans délicatesses Mais aussi ces fous-rires sans vraiment de fondement Qu'on pouvait avoir étant enfant Et la journée je ris, ris, ris, Encore et encore avec mes amis Mais le soir, sans savoir pourquoi Je me mets à pleurer, pleurer encore, comme ça Je cherche un peu, trouve une raison Mais ce n'est pas vraiment ça C'est plus loin, plus profond Pas ceci, ni autre chose, ni même cela En fait, je crois que c'est un peu des trois On change d'avis toutes les secondes On passe du coq à l'âne, de la voiture au micro-onde On est comme ça, nous, les ados Ces grands benêts à l'air gauche et un peu idiot On a un corps qui va trop vite Dont on ne sait que faire Une âme un peu en fuite Mais on ne peut revenir en arrière Notre pensée sert de champ de bataille A l'enfance qui vainement contre la maturité ferraille Peu à peu, l'enfant en nous s'éloigne L'adulte en nous s'installe Mais parfois, une frimousse Effrontée, à la tignasse rousse Pointe le bout de son nez Et vient nous titiller Ce petit diable qu'on aime tant Cet éternel môme nommé Peter Pan Et voilàà !!! J'espère que ça vous a plu... Personnellement, j'ai une préférence pour "on veut leur dire", "un mot", et "mon âme, ce champ de bataille"...A la prochaine !! | Florine Qui es-tu vraiment ?Who are you ?: En couple ou Solo: I'm fruit !! Pour les intéressés qui voudraient tenter leur chance... /TRAIN/ | |
J'ai pas tout lu -flemmarde !- mais j'aime beaucoup ce que j'ai vu. Je lirais en détail une prochaine fois... | Mira Philiane Qui es-tu vraiment ?Who are you ?: En couple ou Solo: With my shy cuty girl ~ | |