La venue d'un nouveau surveillant.

Par où devrais-je commencer ? Le début ? Mais ça serait trop long. Tellement long que vous en auriez marre vous aussi. Moi-même, juste le fait de vous la raconter me soûle, mais à un point, vous n'en n'avez pas idée. Je n'aime pas parler de moi. De mon passé. Ce n'est pas que ça me terrifie ou autre, mais j'ai la flemme. Enfin, je pense que si je suis ici, dans cette partie, c'est que je suis obligé de vous la raconter. Mais osez, osez la répéter à quelqu'un. Je ne pense pas qu'on se reverra. Ne prenez surtout pas ça comme une menace, je vous prie. Ça serait tellement mal vu de ma part, voyons, je ne suis pas comme ça. Vous le savez tout aussi bien que moi. Enfin, je pense. Bref passons donc je vais commencer par ... Hum ... Que pensez-vous de mon enfance ? Oui, commençons par là.
Alors, petit, j'étais vraiment un enfant... Qu'on pourrait dire turbulent. Enfin, je cherchais souvent la bagarre faut l'avouez. J'aimais me battre. Je me battais très souvent, mais tout le temps contre des gens plus grand que moi ou ceux qui avaient mon âge. Les petits, ils avaient beau me provoquer, je préférerais ne pas leur répondre. Mon père n'était vraiment pas fier de moi. Pour lui, je salissais l'honneur de la famille Salvatore. Il me disait tout le temps que plus tard, l'argent, même l'entreprise qui devait me revenir serra donner à mon petit frère. Justement, le seul qui pouvait me supporter et un peu me comprendre était mon petit frère. On avait à peine 2 ans d'écart. Pourtant, il me ressemblait presque. Des yeux châtaigne, une peau lisse, des cils un peu foncé, il faisait aussi ma taille. Son caractère m'énerver par contre. Toujours à faire des sermons à la moindre chose que je faisais. Donc oui, comme tout frère, on se disputer souvent. Nous avions perdu notre mère bien assez tôt. Le cancer l'avait tuée. Donc c'est notre vieux père qui nous élever. Puis lui aussi mourut. Dans un tragique crash d'avion. Il était parti de Florence pour se rendre je ne sais où. Encore une de ses relations qu'ils nous cacher... Bref, nous avions 15 ans quand nous devions commencer à nous débrouiller seul. Seul, dans un immense manoir.
À l'âge de mes 18 ans, j'étais tout content. J'avais organisé une grosse fête pour les fêter. Oui, au manoir. Car oui, avoir la majorité se fête pour moi. Vous auriez dû être là, vous auriez halluciné au nombre de personnes. Je me rappelle qu'avant que la fête ne commence une fois que tout ce qui été posé : alcool, apéro, platine de DJ, boule à facette, etc. Mon frère s'était pointé me disant que tout ceci été une mauvaise idée. Qu'il n'y avait pas besoin de tout ça pour un simple anniversaire. Mais bon, j'ai préféré comme à mon habitude ne pas l'écouter. Je pense que j'aurais dû. La soirée se passer plutôt bien. Jusqu'à ce qu'un accident se produise. Un imbécile à sansa  faire exprès déclencher un incendie. Nous disposons d'alarme, mais nous n'avions rien contre les incendies. Le feu se propager à une vitesse phénoménale. J'ai tenté de sauver le plus de personnes que je pouvais. Il y avait eu beaucoup de blessés. Et... Un... Mort... Cela fut très dur de m'en remettre. J'avais été incarcérer pour « homicide involontaire » pendant pas plus de deux mois. Ces deux longs mois, m'avaient suffi pour réfléchir à ce que j'allais faire une fois sorti. Quand j'y repensais, mon frère n'était même pas venu à mon procès. Je le voyais bien avec son air de pas surpris qui voudrait plutôt dire « je te l'avais bien dit. »
Une fois sorti de prison, je m'étais empressé d'aller m'excuser au sein de la famille, de la jeune fille qui été morte durant cet incendie. Je pense quand même qu'ils avaient dû mal à me pardonner malgré tout ce que je leur disais. Une fois partie, j'avais décidé de retourner au manoir. Comme je pensé, arriver là-bas ce qui m'attendait n'été qu'un manoir tout calciné, des vitres explosées. Ça a vraiment été la débandade ici. Puis là, devant moi. Assis dans le carré d'herbe en face du manoir, se trouvait mon frère. Il le fixait. Je ne savais pas trop pourquoi. Puis d'un, il s'était tourné vers moi. Il avait une paire de lunettes sur les yeux puis il souriait

- Salut Damon, comment vas-tu ? J'espère que tu ne t'es pas trop battu en prison. D'ailleurs comment était-ce ?

Son sourire était purement ironique, tout comme ses paroles. Je lui rendais son sourire sarcastique. Je savais qu'il m'en voulait encore. Pour lui, même si ceci était involontaire. J'étais un meurtrier. Rien d'autre. Je n'étais plus son grand-frère qu'il chérissait tant.

-D'ailleurs, Damon, le sais-tu ? J'ai 17 ans maintenant.

Ah oui ! Merde. J'ai loupé, son anniversaire. Trop occupé à faire la fête à quelques gars trop insolents à mon goût en prison. J'avais eu alors un petit crissement au visage. Comment ai-je pu oublier ça ? Je tournais en rond comme un idiot. Puis d'un coup, il me rendu ma veste en cuir noir et mes lunettes de soleil.

-Tiens Damon. Je te rends tout ça. Mais maintenant, dis-moi. Que comptes-tu faire ?

-Alors déjà frangin, je pars d'ici. Je me barre de Florence pour y faire ma vie ailleurs. Je ne pense plus être le bienvenu ici.

Il avait haussé les épaules. Comme je le pensais, il n'avait même pas essayé de me contredire ou me convaincre de rester. Il ne m'avait même pas demandé où j'allais maintenant. Il m'a juste emmené à l'aéroport. Il n'avait bien sûr pas non plus pris la peine de m'accompagner jusqu'à mon avion. Il m'avait juste enlacé puis il est parti.
Une fois arrivé en France, le premier truc que j'avais fait été d'aller... Aux toilettes de Paris. Désolés, ceux de l'avion étaient vraiment... Pas propre. Bon ok, celles de Paris était cent fois pire, mais voilà quoi. Puis après j'ai visité la tour Eiffel et commander un hôtel. Heureusement que ma carte de crédit marchait encore. Après quelques mois, je m'été rendue compte que mon argent baissé considérablement. Alors comme tout bon homme. Je me suis alors mis à chercher du boulot. Quelle galère je vous jure. J'ai fait au moins quarante boulots avant de rencontrer ce formidable lycée Pandora. Ouais, j'ai postulé avec un CV et tout en tant que surveillant, je ne sais moi-même pas pourquoi surveillant, mais voilà. Et j'ai presque été pris d'office. Dire que j'ai passé au moins un an avant de trouver un poste comme celui-ci. Donc, Cher Gens. Ceci été tout. Maintenant que vous connaissez mon passé, à vous de voir mon futur. Sur ce, je vous souhaite une agréable journée.