J'y crois pas ... je me lance (remarquez la belle répétition avec le titre ! oO') J'hésitais depuis un bon bout de temps, mais ... finalement, j'inspire un bon coup, et je poste, au petit bonheur la chance, avec un sourir goguenard sur le visage.
Ne vous attendez pas à lire de magnifique texte sur Pandora Hearts, je mets trois ans à en bacler un ! Ou plus ... vu que j'en ai finit aucun pur le moment. En revanche, il y en a à plétore sur Legend of Zelda (je vous l'ai bien dit : je n'aime pas ! uu').
Alors, comme je risque de poster, au petit bonheur la chance, je mettrais les chapitres sous spoiler. ~
Et je souhaite débuter avec mon petit bébé dernier, fraichement sorti, pour mon plus grand plaisir ! Et je remercie à Clein de m'avoir corrigé ! ^^
- Le Soleil du Crépuscule:
Résumé La paix est revenue bien qu'elle ne soit qu'apparente. Les cauchemars blessent, la séparation tue à petit feu et les morts pèsent sur le royaume d'Hyrule. Lentement, le pays s'en remet, mais rien ne peut effacer le passé. Au plus grand désarroi de certain. Mais Zelda n'y croit pas. Son pressentiment se forge plus les jours passent. Nabooru, une gérudo qui l'aida énormément lors de la révolution ne lui fait que confirmer ses doutes. Quelque chose se trame dans les profondeurs même du Désert, bien au-delà de la mer de sable aux âmes errantes... En proie de cauchemars et très occupé avec son filleul, Link refuse dans un premier temps de partir au combat. Son refus va peu à peu se changer : les dernières paroles de son amie résonnent de nouveau dans sa tête : Les soirs de pleine lune, chante la Liberté. La Liberté est ton ordre.La Master Sword ne dira pas le contraire ! Prologue Il faisait froid, il faisait moite, dans toute cette pièce, la puanteur était perceptible partout, véritablement insupportable. De la moisissure recouvrait les murs, et l’humidité s’écoulait en gouttes détestables le long des murs. Dans un coin, une toute petite flaque d’eau, dont des gouttes tombaient avec des petits échos sinistres. Le vent s’infiltrait dans les creux des murs. En clair, c’était une place où personne ne souhaiterait être.
Il y avait une sortie, fermée par une porte à barreaux, donnant sur un couloir sombre, sans lumière, sans rien. On discernait à peine les échos des autres cellules. Ici, on se taisait. Il n’y avait pas de raison de parler. Chacun était là pour diverses raisons. D’un simple délit à un meurtre horrible. Mais tout le monde allait avoir la même sentence : la mort par pendaison.
Ils recevaient un peu de lumière quand les gardes venaient leur donner à manger, une fois par jour. Un bout de pain rassis jeté à travers les barreaux. Ou alors, c’était pour emmener un prisonnier à sa sentence. Mais depuis peu, c’était pour interroger une fille. Une jolie donzelle apparemment, aux formes parfaites mais dont la docilité était quelque peu… déplacée. Un comportement hautain et vaniteux, pour ce qu’ils parvenaient à entendre, dans le fond du couloir. Cette femme avait la langue bien pendue aussi. Aucune critique ou insulte ne restait dans sa gorge. C’était autant énervant… qu’excitant.
Sauf que, depuis la fin de la journée, après la visite d’un grand maître du château, sûrement au petit matin, il n’entendait plus rien d’elle. Excepté des gémissements plaintifs, douloureux, agonisants. Quelques prisonniers riaient dans leur barbe, d’autres levaient les yeux au ciel. Soit elle s'était faite poignardée, soit elle s’était faite empoisonnée. La puanteur allait être double maintenant.
Le bruit des fers raisonnèrent dans leurs oreilles. Elle bougeait ou elle était tombée. Ils n’en savaient guère, et comme ce n’était pas leur affaire, ils s’en fichaient. Attendant dans leur propre ombre leur ration de la journée, leur morceau de pain rassis qui finiraient dans la moisissure du sol.
La respiration laborieuse, elle cherchait de la fraîcheur sur le sol puant, contre les murs poreux. Elle toussotait, elle s’agitait, le ventre ballonné, des nausées à chaque fois plus denses, plus violentes, plus horribles. Rien ne sortait, rien ne sortait …
La jeune femme n’eut que le temps de se redresser, se coucher sur le flanc du lit, et vomir dans un bruit horrible. Une main sur son ventre, un autre haut-le-cœur la reprit et elle ne retint pas. Une petite toux suivit tandis qu’elle reprenait sa respiration saccadée et pleurnicharde.
Les cauchemars revenaient. Comme si elle n’avait pas quitté le passé, comme s’il était toujours là, veillant en prédateur sur sa proie, n’attendant qu’un seul faux pas. N’ayant plus de force, elle retomba sur le matelas, laissant la puanteur du vomi se répandre dans la chambre. La bile s’agita dans son estomac et elle n’eût qu’à tourner la tête pour la cracher sans plus attendre.
La porte s’ouvrit dans un faible grincement. La demoiselle savait qui c’était, elle n’avait pas à s’inquiéter. De l’autre côté, le matelas s’affaissa, une masse chaude remplie de réconfort vint la rejoindre.
- Encore une fois ? questionna-t-elle en passant une main derrière la nuque de la malade.
Qu’un hochement de tête lui répondit. La malade se rallongea, l’odeur et la masse de vomi ayant disparu dans un petit claquement de doigt, tout comme un linge frais venait d’apparaître sur son front.
- Tu veux en parler ? - Non … répondit-elle la voix rauque à moitié bouffée par le sommeil
L’arrivante n’insista pas. Elle rembourra les coussins et se pencha vers l’autre malade pour un doux baiser sur le front.
- Il est mort. - Était-ce la bonne fois ? - Oui. Ne te tracasse plus avec ça. Nous ne pouvons rien faire maintenant … Allez, repose-toi. Tu en as besoin.
Le matelas bougea un peu, mais l’arrivante fut rapidement stoppée.
- Ne me laisse pas toute seule, Midona …
Chapitre Un La plume grattait souplement le parchemin posé sur un livre à couverture de cuir. La main mince et douce parcourait le papier rapidement tout en gardant une élégance magnifique, le trait d’une lettre semblait millimétré, calculé à l’avance, alors qu’en réalité, le texte venait au fur et à mesure que le permettait l’imagination.
Par moment, le bras se décollait pour s’étendre jusqu’à un pot d’encre, afin d’y poser la pointe de la plume à l’intérieur, tout en la frottant, juste après, sur le bord de l’encrier. La plume revenait juste après à sa feuille du moment.
Éclairé par la faible lueur des bougies, la personne en atelier d’écriture continua plusieurs minutes, à faire des allers-retours entre l’encrier et sa feuille. Il fallait que ce discours relaté sur papier soit clair, net, représentant en mieux son royaume, son peuple, et le gouvernement en place depuis cet incident. C’était primordial pour garder les alliances qu’elle avait perdues, il y a quelques mois de cela.
Trois coups à sa porte la firent sursauter, manquant de peu de tâcher le parchemin et donc, son dur labeur qu’elle devrait recommencer. Énervée, elle répondit d’une voix presque sèche :
- Oui ? - Ma Dame, s’enquit une voix désolée, J’implore vos plus plates excuses, je sais que vous désirez ne point être dérangée. J’en suis terriblement navré. Une femme du désert désire vous parler dans les plus brefs délais…
La dame de la cour recula la chaise en bois lourd de son bureau.
- Qui est-ce ? - Elle se nomme Nabooru, ma Dame. Une de vos connaissances, m’a-t-on dit. - Bien.
Le ton de la femme s’était adoucit. Ses connaissances, après la guerre, étaient bien plus importantes que les alliances perdues. Surtout si elle venait du Désert. Ses amies guerrières parvenaient à avoir plus d’informations qu’elle…
Dans un soupir, la noble se leva, déposa sa plume à côté de son parchemin, avant de se redresser. D’un pas rapide, elle se posta devant sa glace de bureau et s’étira un bon coup avant d’aplatir les plis de sa robe et réorganiser rapidement sa chevelure. Elle n’avait pas le temps de demander à ce qu’on la rhabille et la coiffe. Nabooru était capable de tout pour la voir dans l’immédiat. Elle l’avait vite compris !
Ne voyant aucun défaut, elle sourit. Elle attrapa les clefs sur sa table de travail pour enfin sortir de la pièce qu’elle referma directement. La servante l’attendait, déjà inclinée.
- Où m’attend-t-elle ? - Dans la salle du trône, Princesse Zelda. - Merci.
Sans mot de plus, sans mot de moins, la brune prit le couloir qui menait à la salle principale du château. Elle nota que le soleil brillait magnifiquement sur la plaine, chose naturelle pour une journée de printemps. Et elle, avait-elle pu en voir un durant son entraînement ? La princesse l’ignorait.
Zelda salua chaque domestique, qu’elle connaissait de vue ou qu’elle rencontrait pour la première fois. Pour reconstruire le château, elle avait fait appel à diverses personnes, des volontaires notamment, des personnes ayant été les plus durement touchées par la guerre, venant d’Hyrule où même des villages avoisinants. Chaque homme et chaque femme était le bienvenu, et tous payés au même prix même s’il travaillait moins que d’autre. Pour Zelda, c’était naturel.
La vie reprenait ses droits. Quand bien même attristée, Zelda n’avait pu laisser son peuple dans la misère. Surtout pas après tout ce qui avait pu se dérouler. La princesse s’arrêta et laissa passer des enfants : ils se coursaient en riant, jouant au loup dans le château, en attendant que leurs parents aient fini leur journée.
La princesse d’Hyrule poussa quelques portes, avant que deux gardes ne lui ouvrent une plus grande, et surtout une plus lourde, faite dans l’acajou et sculptée dans le moindre détail. Ils la refermèrent juste après.
Un sourire étira ses lèvres pâles.
- Zelda ! C’est un plaisir de te revoir ! - Pour moi aussi, Nabooru.
Les deux femmes se serrèrent dans les bras de l’autre un long moment. Un bon mois qu’elles ne s’étaient pas vue. L’une parce que le voyage jusqu’au château était long et encore périlleux, l’autre à cause de ses devoirs de princesses.
- Alors ! Quelles nouvelles du royaume ? questionna la rousse après l’étreinte - L’économie commence à reprendre. Bien que j’aie fait baisser les prix des matières les plus nécessiteuses, quelques familles ont bien du mal à s’en sortir. La taxe sur l’habitation est toujours maintenue. Tu as pu le voir, le château, la Citadelle surtout, est bientôt entièrement rénovée. Dans moins d’un mois, elle sera aussi resplendissante qu’antan. - Je vois … C’est tant mieux ! - Je te retourne ta question à mon tour… - Nous sommes toujours séparées en deux camps, mais nous nous supportons. La magie permet de rendre moins désertique notre … désert –elles sourient toutes les deux suites à ses mots- l’accès au Lac Hylia est moins restreint. C’est, en soit, une bonne nouvelle. - Et pour … - Non. coupa Nabooru avant la question, Toujours rien. Pareil pour lui ? - Link bouge beaucoup, il va ici et là, surtout où les monstres sont toujours présents. Il s’occupe surtout de son filleul. On ne peut pas vraiment lui en vouloir.
La rousse hocha la tête. Les deux femmes partirent ensuite dans un long dialogue, tinté de rire par moment, de souvenirs lourds à d’autres. Finalement, Zelda ne s’y tient plus. D’une voix timide, elle demanda.
- Tu n’es pas uniquement venue m’apporter de tes nouvelles et prendre celle du pays. Qu’est-ce que te tracasse ? - Des agissements suspects. Au-delà du désert, au-delà même de la mer de sable aux âmes errantes !
- Ce qu’il adorait chez son neveu, c’était ces grands yeux bleus toujours ouverts à observer tout et rien, parcourus de toute curiosité. C’était aussi ces cheveux blonds clairs qui prouvaient son lien familial avec ses parents et presque lui aussi… bien que sa chevelure soit moins foncée que celle du bébé. Les expressions de son visage étaient toutes à tomber tellement elles étaient si mignonnes et si tendres !
Quand Maria lui avait proposé d’être le parrain de ce petit garçon, il n’y avait d’abord pas cru. Il avait accepté dès que le nouveau-né s’était retrouvé dans ses bras. L’enfant était déjà réveillé et il lui avait lancé un semblant regard interrogateur avant de faire une sorte de petit sourire et agitait ses mains devant lui. Link avait littéralement craqué. Et depuis, il s’en occupait lorsque les parents ne pouvaient pas. A ne pas s'y méprendre ! Link ne considérait pas son filleul comme son fils ! Il l’adorait, tout simplement.
Cette après-midi là, ils étaient tous les deux dans la petite chambre du bambin. Link s’était allongé sur le canapé juste à côté du berceau. L’enfant était sur son ventre et le regardait avec ses gros yeux remplis de curiosité. Les deux garçons se regardaient dans les yeux, Link abordant un petit sourire adorable.
- Qui c’est qui va faire un gros dodo ? questionna le pré-adulte - ‘As boi ! ‘as boi ! - Comment ça pas toi ? Tu vas être tout fatigué ! - ‘As boi !
Et pour toute considération de son point de vue, l’enfant leva sa main droite et alla pincer le nez de son parrain. Ce dernier prononçant quelques mots avec le célèbre accent du canard. Cela fit rire l’enfant qui relâcha légèrement. Tandis qu’ils s’esclaffaient avec son adorable parrain, ses yeux papillonnèrent un peu.
- Dodo boi ? - Oui, toi faire gros dodo ! - ‘As boi !
Malgré les vives protestations, son petit corps fut animé par un long bâillement. Il ne fut pas attendre plus longtemps. Le bambin se coucha sur la poitrine de son parrain. Et juste après avoir mené son doigt dans sa bouche, l’enfant s’endormit tranquillement. Link le ramena un peu plus vers son cou pour déposer un doux baiser sur le front de son neveu.
Le héros ne bougea pas durant de longues minutes, perdu dans ses pensées moroses. Quand il ne s’occupait plus, c’était toujours pareil, il se perdait dans ses souvenirs. Il essayait toujours de s’accrocher à ceux joyeux, mais il finissait par tomber dans ceux tristes. Link n’arrivait pas à s’en sortir tout de suite, il transformait son monde dans des « et si », il s’imaginait ce qu’il s’était passé, réinventant toute l’Histoire dans sa tête.
Heureusement, la porte de la chambre s’ouvrit, laissant place à Colin. Link posa un de ses doigts sur sa bouche pour intimer au garçon un silence, tout en pointant son jeune frère du doigt.
- Il n’y a qu’avec toi qu’il s’endort facilement. - Je t’assure que j’ignore comment je fais ça ! répondit le berger dans un chuchotement
Son jeune ami alla s’accroupir près de la baquette pour caresser les cheveux de son petit frère.
- J’ai hâte qu’il soit grand ! murmura-t-il - Erwan sera fier d’avoir un grand frère tel que toi. sourit Link pour encourager le jeune garçon
Colin sourit énormément, content d’entendre cette phrase.
- Papa m’envoie te dire que des chevaliers de la princesses sont venus te chercher. Je n’ai pas d’autres informations. Je garde Erwan !
Link haussa un sourcil. Des chevaliers ? Il avait pourtant dit qu’il voulait être tranquille le temps que tout son calme et que son village natal reprenne son rythme d’antan. Posant un bras sur Erwan, il se redressa lentement, pour ne pas le faire glisser et surtout pour ne pas le réveiller. Il dormait si bien …
Debout, il alla le coucher dans son berceau, et lui colla sa peluche favorite dans son cou. Link se retourna, ébouriffa les cheveux de Colin, le remerciant pour l’information et l’offre qui lui avait fait. Le blond ne pouvait se résoudre à laisser seul son neveu, même dans un endroit où la sécurité régnait !
Il traversa à grande enjambée la maison de Moï et sa femme. Si la princesse n’avait pas respecté sa demande, c’est que c’était urgent ! Peut-être … non. Zelda serait venue en personne avec elle. Ou elle serait venue directement. En sortant de l’habitation, il repéra immédiatement les montures des soldats. Ils étaient trois. Sauf si quelques courageux étaient venus à pied.
Link fronça les sourcils et se dépêcha de rejoindre la maison de Bohan. Il fit un signe de main à Balder et Fenrir pour qu’ils rentrent chez eux immédiatement, ou rejoignent Anaïs. Le blond voulait prendre ses précautions depuis l’incident d’il y a deux ans … Sans prendre la peine de toquer, il pénétra dans la maison du chef. Moï attendait avec Bohan et, comme il l’avait présagé, les trois autres chevaliers de la garde d’Hyrule. Iria se trouvait assise sur les escaliers, envoyant des regards tueurs aux soldats. Leur venue n’était jamais bien perçue, à tous les coups, Link risquaient de s’absenter longtemps. Les menaces du roi du désert étaient écartées, mais les monstres étaient toujours dans les plaines.
Le silence pesant qui s’était installé dans la pièce se dissipa dès sa venue. La voix bourrue d’un des chevaliers résonna dans la pièce.
- La princesse nous envoie vous transmettre un message. - Capitaine, si vous êtes là, répondit ironiquement Link, c’est uniquement pour transmettre un message. Vous ne seriez pas là, sinon. Quel ordre est-ce ? - Nous n’en savons rien, Héros Link. Son message a été cacheté.
Link grogna face à son surnom attitré, n’y pouvant rien, cependant. Après la bataille décisive, il en avait hérité. Son empreinte dans l’Histoire. Sa « marque » dans la société. L’hylien attrapa la lettre cacheté que le chevalier le lui tendait. Il l’ouvrit immédiatement et fit une rapide lecture. Les mots en étaient presque blessants. Zelda savait pourtant pourquoi il avait demandé un peu de repos !
- Elle nous a aussi chargé de dire ses mots : C’est un ordre de la plus haute importance, n’hésitez pas à utiliser la force pour le faire venir. - Je vous demande pardon ? explosa Moï les yeux exorbités, Après tout ce qu’il a fait pour elle, elle ose promulguée une menace ? - Moï. C’est important. Elle n’a peut-être pas le choix. - Non papa ! Moï a raison ! Ce n’est pas une façon de remercier Link ! Il a faillit perdre la vie de nombreuses fois pour elle et pour Hyrule. Bien que ce soit important, il y a d’autres moyens d’annoncer cela ! Puis-je aussi te rappeler que nous l’avons accueillit ici durant plusieurs mois ? Nous étions peut-être débarrasser de ses sale monstres verts mais … - Iria, Moï … déclara doucement Link en coupant la parole à son amie d’enfance, je suis du même avis que vous. Crier et s’énerver ne serviront à rien. Les ordres sont des ordres. - Tu ne vas quand même pas les suivre ! couina Iria - Iria… S’il utilise la force, le village va être en bonne partie réduite. Tu sais bien que je ne me laisse pas faire. Nous avons eu beaucoup de mal à tout reconstruire, je n’ai pas envie de tout recommencer. Je tirerai les choses au clair avec la princesse. Messieurs, laissez-moi le temps d’aller me changer et prendre mes affaires. J’espère que vos montures tiendront le bon rythme. Épona est la plus rapide ...
Les cavaliers froncèrent les sourcils sous leur casque. Link était très connu dans la branche des gardes royaux, Ash ventait toujours ses mérites, bien qu’il soit jeune et venue d’une simple bergerie. Chacun connaissait ses exploits, d’avant et pendant la révolution.
Ash racontait qu’il avait un certain côté téméraire. Et lorsqu’on le contrariait, il rendait la monnaie double. Les soldats avaient eu pour ordre de l’escorter, pour une sécurité demandée par la princesse elle-même. Ils n’avaient pas comprit pourquoi et ils n’en avaient toujours pas la moindre idée.
Avec cette provocation de la part du héros, ils s’attendaient au pire. S’ils ne rentraient pas avec lui à la Citadelle, ils ne donnaient pas cher à leur grade !
Et voilà un rapide poème sur Ganondorf, lors de la fin d'Ocarina of Time ... C'est la première fois que je fais un truc centré sur lui, alors j'espère que ça va vous plaire ! ~ - Surement se croyait-il vraiment fort:
Surement se croyait-il vraiment fort, Soit il voulait oublier ses tords. Surement avait-il perdu confiance, Et cette erreur devint sa potence.
Jusqu'à la fin, il s'est levé, Porter de nombreux coups il a tenté, Tous parés, il ne pu même l'ébranler Ne serait-ce qu'un unique touché...
Le soleil s'endormit, laissant Derrière lui, un crépuscule rêvant. Les ténèbres l'ont envahit, De lui, méprisant chaque partie.
La rage au ventre, il y a cru. À la triste vérité, il a perdu. Sa force, l'a laissé À la mort, l'a abandonné.
Dans son cœur de pierre, L'épée finit la tâche de son ère. Son âme est emprisonnée, Le héros à finit son épopée.
Maudit soit cet être, En qui les déesses de cette Terre, On confié à ce gamin, Le pouvoir de bouclée la fin !
Que personne ne ce fasse d'illusion. Le temps n'en est pas la condition. De nouveau il reviendra, Peu importe si le gamin sera de nouveau là.
Après tout, il l'a dit : Il le maudit !
- L’Enfant qui Chuchote à l’Oreille des Dragons:
Résumé : Une ancienne prophétie, apparement approté par Loki de la part de Frigga, promulgue qu'une personne liera les dragons et les hommes pour une paix bénéfique pour les deux mondes si différent. Alvin l'a attendu, et chaque enfant, né un jour particulier, il les cherche et il le vole à leurs parents. Ce jeune adolescent sans nom, a réussit à s'échapper, au prix de plusieurs blessures. Il est accompagné de sa furie nocturne, Croc Mou. Ensemble, ils vont changer l'opignion qu'on les hommes face aux Dragons. Prologue Ses oreilles sifflaient, quelque chose tambourinait sur son crâne, ça le rendait nauséeux. Son corps entier semblait peser des tonnes, le rendant incapable de faire quoi que ce soit. C’était mauvais. S’il ne se dépêchait pas maintenant, il risquait de nombreuses répercutions, tellement qu’il n’osait même pas les imaginer.
Sa bouche se crispa en une grimace douloureuse tendit qu’il tentait de se redresser à l’aide de ses coudes. Ses souvenirs étaient rendus à néant, il ne savait plus ce qu’il avait du faire la veille pour que son corps soit à ce point ankylosé… Le fait de toucher du bois et non du sable le fit relever en un cri de frayeur. Encore ?
Son souffle s’arrêta. Son bas du dos n’était en rien douloureux, ce n’était pas vraiment la cause de l’arrêt de son souffle … C’était le fait dans cette pièce chaleureuse, couché sur un lit prêt d’un feu crépitant. L’ambiance donnait à cet espace fermée un sentiment de paix et de bien être. Quelque chose qu’il n’avait jamais réellement ressenti…
Respirant de nouveau, plus calmement et sereinement, il prit le temps de détailler chaque détails, aussi minuscule soit-il, tout en notant que quelque chose était différent d’Hier. Du moins, d’Avant pour être plus exacte.
Le fait que le jeune homme ne soit pas dans sa cellule était l’un des fais. Que n’ait jamais était dans cette pièce en était en autre, et qu’il soit dans un lit autre que le sien … en était encore dissemblable des jours passés. La dernière chose à préciser, est qu’il était seul. Jamais, il n’avait été laissé seul, sauf en cellule où dans l’arène.
Il grimaça quand il essaya de se mettre debout. Son corps restait douloureux. Le garçon ne se l’expliquait pas. L’unique chose dont il se souciait était de partir à grand coup d’accélérateur, se cacher dans un coin pour éviter toute colère de sa part, un énième passage à tabac et une torture interminable. Son corps avait suffisamment était privé de nourriture et d’eau. Tant bien même son bourreau le maintenait en vie avec un strict minimum, l’épuisement venait trop rapidement dès qu’il manquait de l’énergie. Et c’est qu’il en manquait cruellement.
Un grincement venant de la porte le fit revenir à la réalité. Sans même noté qu’il voyait pour la première fois de sa vie un ciel bleu sans nuage, il se roula en boule priant pour que les coups viennent vite pour que tout se termine au plus vite. Le gamin haïssait souffrir, autant qu’il haïssait être en vie.
- Tu es enfin réveillé !
La voix bourrue l’obligea à relever la tête, son visage entièrement marqué par une incompréhension forte. Aucun sous-entendu dans la phrase, pas d’agressivité voire même … une présence d’un soulagement. Restant dans sa position fœtale, il ne retint pas les tremblements de son corps lorsque l’homme imposant s’approcha de lui. L’être ressemblait à son bourreau principal, sans vraiment qu’il y ait de similitude frappantes ; à bien y réfléchir, ils n’avaient en commun que la taille et la corpulence. Surement la tonne de muscles dans leur corps.
- Une jeune fille t’a trouvé sur les rives, il y a une semaine… Inconscient dans les pattes d’une furie nocturne.
L’enfant ouvrit grand ses yeux verts. Inconsciemment, ses bras descendirent de son crâne, tendit qu’il relevait entièrement sa tête vers l’homme. C’est vrai qu’il ne se souvenait pas entièrement de ce qu’il s’était passé. Il parvenait à se revoir quitter précipitamment une île sur le dos du dragon, sentir de nombreuses flèches effleurer sa peau dont une lui transperçait l’épaule –il se demanda d’ailleurs pourquoi il pouvait bouger son bras avec tant de facilité- puis une autre dans le flanc –ce devait être la raison principale des douleurs lui parcourant le corps. Puis une perte de conscience progressive, s’en suivit une chute vers la mer et le hurlement de la furie nocturne. Le gamin voulu rire, les membres toujours aussi tremblants. Il n’en revenait pas ! Il était partit, il avait…
- Réussit …chuchota-t-il, J’ai quitté… l’Enfer … - D’où es-tu parti ? - Je … - Si c’est ce dragon qui t’a enlevé loin de ta famille, sache que je le … - NON ! Je vous en supplie monsieur, ne faites pas de mal à Croc Mou !
L’homme lui lança un regard d’incompréhension. Perçant. Si détestable, qu’il en tremblant de frayeur et recula le plus possible jusqu’à la tête du lit.
- C-Croc Mou… n-ne m’a pas … enlevé ! Il m’a aidé à m’enfuir ! Il est gentil, il ne fera rien si on ne lui fait rien ! Depuis notre rencontre, Croc Mou n’a fait que me protéger … - C’est un dragon ! - J-je sais q-qu-qu’il en est un … mais j-je vous en s-supplie ! Je ferais tout ce que vous voudrez ! Ne lui faite rien …
L’homme ouvrit la bouche en voyant le jeune parler ainsi, observant les larmes couler le long de ses joues creuses, pâles, couvertes de bleus violacés et noircis. La suite le cloua bien plus sur place.
- Même mes parents n’ont rien fait pour me retrouver… Croc Mou … a été le seul … le seul à me sauver d’Alvin le Perfide. Il est un dragon, le plus terrible, mais il est mon sauveur, et mon unique ami. Alors je vous en conjure, ne lui faites rien, je ferais ce que vous voudrez en échange …
L’enfant courba l’échine, prêt à retomber dans un Enfer de coups, de brûlures et bien d’autres souffrances physiques et morales. Il rapporta ses genoux contre sa poitrine pour y caller sa tête et sangloter en silence. Il pria Thor et Odin d’une miséricorde sans nom. Il pouvait avoir le droit à un peu de bonheur, non ? Rien qu’un peu… quelques jours, quelques minutes. Il serait tellement heureux de quelques secondes aussi. Pour changer quoi.
- Je jure de ne rien lui faire s’il ne nous fait rien.
Les sanglots se calmèrent un peu. Le garçon continua de tremblait en voyant la main venir vers lui. Elle ne fit que se poser sur son épaule. C’était suffisant pour lui faire croire qu’un coup allait venir. Après tout ce temps passer avec ce paria, à quoi s’attendait-il exactement ? La peur restait toujours.
- Comment t’appelles-tu mon garçon ? - Je …
Bonne question.
- Je ne sais pas. Je ne sais rien sur moi. Je ne devais même pas avoir trois ans quand il m’a enlevé. Si vous le connaissais, il n’est pas du genre à donner des noms, il raffole des surnoms. - Tu en as un ? - Plusieurs. Comme tous ses esclaves … « L’incapable », « Bon à Rien », « Vermine ». Mais je suis le seul qu’il appelle aussi autrement. « Chuchoteur de Dragon ».
| Link GreenWood Qui es-tu vraiment ?Who are you ?: En couple ou Solo: Cathy, écoute, c'est pas tous les jours que j'arriverai à la dire sans bégayer ! JE T'AIME ! | |