Copié - Collé

Ses pupilles devinrent des fentes. Un grognement sourd semblait sortir de sa gorge. Elle n’était plus « humaine ». Non ! Bien au contraire ! Nelly s’était métamorphosée en un animal ! Et plus précisément, en une mère protégeant son petit à coup de dents et de griffes. Tuer n’était pas un problème pour elle : elle tuait pour protéger. Tant bien même ce n’était pas son fils. Juste quelque chose de plus fort.

La twili s’arrêta, arme à la main, posant le pour et le contre, calculant ses chances et ses risques. Ne pas avoir le choix la percutait en plein cœur. Nelly haïssait ça : de savoir qu’elle était faite comme un rat !

- Pose tes armes.

Nelly prit une inspiration. Elle ne pouvait pas. Non. Pire que cela ! Elle ne devait pas ! Pour lui, pour qu’il reste en vie. Un frisson parcouru son corps quand l’interlocuteur posa un couteau de le cou du blond, tout en traçant une ligne dans la peau.

- Pose tes armes où je l’écorche vif.

Un autre soldat était aux côtés d’eux. Et il maintenait un masque sur le visage de son amant, un masque comparable à un masque à oxygène utilisait dans les hôpitaux. Mais le gaz émit n’était en rien de l’oxygène ou une substance qui endormait les patient ! Non, un gaz qui obligeait Link a, peu à peu, arrêter de se débattre. Ils étaient cuits.

- T’attends quoi ?

Sans un mot de plus, elle se baissa en levant les mains au ciel. A ses pieds, elle posa ses armes et les dégagea d’un coup vers des cadavres et des agents qui la tenaient en joue. Rapidement, pour qu’elle n’ait pas le temps de se redresser et faire un coup foireux, deux hommes l’aplatirent au sol, dans un grognement. Leur poids imposant, elle se rendit vite à l’évidence qu’elle n’avait aucune opportunité de s’évader. Nelly grogna à son tour, en bête prise au piège.

- Qu’espérais-tu ma belle ? ronronna une voix derrière elle
- Ma Reine. dirent chaque personne présente en courbant légèrement le dos

Nelly se tue. Parler serait rendre service à cette si jolie femme dans son dos et menacerait surement son petit-ami.

- Tu ne demandes pas de le laisser là ?
- Pour quoi faire ? Le tuer dès que tu m’auras éloigné de cet endroit ? Je ne suis pas stupide, je connais tes méthodes, tu me les as toi-même enseigné.
- En effet.

La dite reine s’avança. La jeune rousse pouvait entendre chacun de ses pas félins toucher le sol sacré de cette place. Toujours aplatie sur le sol, Nelly ne faisait pas qu’entendre, elle percevait aussi les vibrations dans le sol. Par habitude ou par entraînement. C’était devenu l’un de ses meilleurs « radar » corporel lors de ses entraînements. Et la lenteur qu’elle ressentait était mauvaise… Tellement mauvaise !

Dans son champ de vision, des pieds chaussées dans des soliers d’or à t’allons aiguilles apparurent. Ils semblaient tout juste sortis d’une manucure. Nelly eut un sourire mental sournois : son interlocutrice allait se les abimer !

- Je pensais pouvoir te faire confiance. –la jolie rousse ne releva pas cette remarque- Quand j’ai appris que tu avais des rapports avec ce jeune policier, je pensais sincèrement que c’était pour lui soutirer des informations. Je suis déçue. Un homme lus dure à la poigne de fer et aux points d’aciers, t’aurait beaucoup plus convenue. Je dois oublier le mariage arranger, personne ne voudra d’une fille ayant offert sa virginité à quelqu’un d’autre sans mariage …

Nelly eut finalement un sourire s’en joie. Elle plaignait tellement la femme devant elle.

- Exactement. Comme toi j’imagine.

Elle retient un grognement lorsque le talon frappa sa joue, arrachant une bonne partie de la peau le long de son visage en biais, du menton jusqu’au dessous de l’œil droit. Ses pupilles rendaient encore beaucoup trop service à la femme pour qu’elle ne les endommage, ne serait-ce qu’un peu.
Nelly garda son calma avec un incroyable talent. Par pur habitude, naturellement.

- Que vais-je donc faire de toi ma tendre ? susurra la femme devant d’elle, Tu n’es bonne à rien, tu n’écoutes rien et tu pactises avec un policier … Je concède que tu as bons goûts et qu’il est très résistant ! Je n’avais jamais vu un hylien tenir si longtemps en inspirant la Nuée. Mais ça ne va pas suffire. Ma pauvre chose.

Nelly leva ses yeux vers un visage identique au sien que seule la longue chevelure rousse permettait de différencier.

- Midona, tu me gâches le paysage.

Sa sœur la gratifia d’un regard vénéneux.

- Emmenez-les moi. Ils doivent respecter leur place !

Nelly tenta de se dégager lorsqu’un bandeau au goût hideux fut plaquer sans remord sur sa bouche, serrée si fort qu’elle crut avoir sa mâchoire brisée. Son regard se porta avec triste sur le blond, au bord de l’inconscience, malmener par un groupe d’hommes de main. Elle ne pu s’accrocher aux pupilles bleue. Un coup violent à la nuque la fit sombrer dans l’inconscience.