Enola Sugar, ou comment se rendre compte que la vie, c'est compliqué ~ [Modifiée]

Le jour se levait à peine lorsqu'une petite blondinette ouvrit pour la première fois ses grands yeux verts turquoises comme ceux de sa mère qui la tenait dans ses bras, ravie, et poussa son premier cri.
Le père n'était pas présent, n'ayant pas pu se déplacer à cause de son travail. La vie de journaliste n'est pas de tout repos... Mébon. La petite ne pouvait pas s'en soucier, trop occupée à téter goulûment au sein de sa mère.

Les deux premières années de sa vie, Eno va les passer dans un quasi-bonheur, sa mère étant toujours là pour s'occuper d'elle, ou bien le papa prenait le relais pour que leur enfant ne soit pas délaissée. Sinon, les grands-parents pouvaient aussi prendre soin de cette petite princesse qui ne demandait qu'être entourée et aimée.

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Toute seule... Non !! Non, non, non, revenez !! Je ne veux pas être seule !...

Elle tendait désespérément la main dans le vide, espérant retenir les deux silhouettes qui disparaissaient derrière la porte blanche qui claquait sèchement et enfermait soudainement la petite fille dans un silence et une solitude pesante. Alors Enola baissait la tête et laissait rouler les larmes sur ses joues, puisque personne ne pouvait les voir, puisque personne ne se souciait de son malheur...

Pourquoi tu pleure, d'abord ? Ca sert à rien, personne ne le voit, personne ne sait que tu es triste, Enola, personne ne t'aime assez pour ça...

Bravement, elle séchait ses larmes et s'occupait comme elle pouvait, attendant impatiemment le soir pour se jeter aux cou de ses parents et y rester accrocher, même s'il ne rentraient qu'à 10h du soir ou étaient fatigués...

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Un... Mot ?.. Ils sont partis ? Sans me prévenir, encore une fois ?!

La fillette écarquilla les yeux et froissa rageusement le mot dans sa main. Ce n'était plus la première fois que sa mère et son père partaient en laissant juste un mot sur la table. Lâcheté ? Fatigue de supporter tous les soirs la demoiselle qui les collait, trop heureuse ? Elle ne le saura jamais.

Très bien. On va bien voir ce que ça va leur faire, ça. Tout le monde me lâche ? Mes grands-parents qui meurent, Antonio qui déménage, mes parents qui fuient ? Parfait. Je n'ai qu'à m'en aller aussi. Je les laisse. Adieu. Qu'ils espèrent pas me revoir avant un moment.

Elle était assise devant l'ordinateur, sur une certaine page Internet. La photo d'un magnifique manoir de l'époque Victorienne s'étalait, et un grand texte qu'elle détaillait depuis un moment l'avaient décidée. Ce n'était pas trop cher. Ce qu'elle avait hérité de ses parents irait dans un premier temps, et les parents payeront le reste, même s'ils savent pas. S'en foutent, de toute façon...
Elle se débrouillera très bien pour les papiers administratifs et autres. Elle était très autonome depuis très petite, sa grand-mère, encore en vie, lui apprenait à faire la cuisine, gérer l'argent et autres...

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Antooooooooooooooooooooooooo !!

Elle se jeta au cou du blondinet qui la fit tournoyer, la décollant du sol et elle le serra plus fort, ne voulant plus jamais le lâcher, ne plus jamais le perdre. Deux ans qu'elle ne l'avait pas vu. Mais maintenant ils étaient réunis. Plus jamais de déchirure comme celle de son départ, bien plus petit. Il était le seule qui savait si bien la faire rire, même dans les pires situations, le seul qui la faisait sourire rien qu'en le voyant, le seul qui l'aimait, le seul qui avait tout lâché pour la rejoindre.

Antonio... Merci, je t'aime...

Il sourit et posa un baiser sur son front en lui chuchotant qu'il l'aimait aussi. Elle enfouit sa tête contre son torse, ne voulant plus jamais quitter l'abri de ses bras musclés, et elle soupira d'aise quand il la prit dans ses bras et se mit à la câliner. Rien que cette retrouvailles avait effacé les deux ans de solitude d'Enola. Elle se demanda comment il avait supporté ça, lui...

Y'a que mon cousin qui me lâchera jamais ? Même en étant séparé si longtemps ? Quelle ironie... Et mwa ? Qu'est-ce que je ferais à sa place ?..

Ca vient, ça vient, je demande juste l'autorisation à Eno pour savoir ce que je raconte de plus, et aussi à certaines autres personnes 8D De plus, il faut que je finisse de taper la fic sur Eno, vous z'en saurez plus sur elle ^^