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Mer 18 Avr - 19:27
Voici quelques-une de mes créations. alors, pour les poètes en herbe :
1) Je déteste me mettre comme contrainte un nombre de syllabe, alors ne chercher pas d'alexandrins et autres trucs fait pour emmerder le monde
2) J'aime bien les rimes, donc je fais l'effort d'en mettre à peu près partout, mais dans certains des poèmes ce n'est pas le cas
3) Me demandez pas pourquoi y'en a en anglais, j'en sais rien moi-même...
4) Allez-y à fond pour les commentaires, n'hésitez surtout pas à critiquer, toute critique est bonne à prendre pour me faire progresser ^^

Bonne lecture ! (j'espère...)


Fatalité
Les jours sont tellement sombres
Et les heures si longues
Toutes passées dans l’ombre
Avec cette pluie qui tombe
Et cet espoir qui ne sert à rien
Car à la fin, je le sais bien
Je pourrai toujours te dire « ne t’en va pas »
Un jour, tu ne seras plus là

Tu t’en vas
Les lumières filent
La nuit les engloutit
Le temps s’effile
Je suis là, engourdie
A regarder la pluie tomber
Et le paysage gris défiler
Je suis triste, je ne le nie pas
Car tu parles de t’en aller
Mais pour toi je laisserai ma tristesse de côté
Chaque fois que tu le voudras, je serai là
Let me go away
I want to go away
But I hear somebody calls my name
They want I stay
But I want tell them “it’s not a game”
I’ve chosen my way
And I want to go away


[center]
Dark Nightmare
The rain falls
The wind blows
I’m out
Under the rain
I’m alone
And the only thing I hear
Is the wind blowing
And the rain falling
I want to go away
The farthest I can
But I can’t move
I start screaming
And I wake up
In my bed
Into the dark of the night
A summer storm screaming out


The sun comes back
The sun comes back
The clouds run away
And a smile appears on my face
I’m happy ‘cause the sun is back
I see your eyes anywhere I look
I remember you every time
And the time past so slowly
When I’m waiting to see you
And this bloody time past to quickly
When I’m with you


Prisonnière
Je suis perdue
Je ne sais plus
Qui je suis
Ce que je fais ici
Que quelqu’un me tende la main
Que quelqu’un me montre le chemin
Pour sortir de cet abysse que l’on nomme Rêve
Car s’il me tient prisonnière
Mon âme ne connaîtra pas de trêve
Et j’avancerai sans pouvoir regarder en arrière
Je devrais faire une croix sur mon passé
Je devrais te laisser
Je devrais t’abandonner
Mais ça, je ne pourrais le supporter
Alors tendez-moi la main
Montrez-moi le chemin
Sortez-moi d’ici
Laissez-moi rejoindre mon ami
Aide-moi, tire-moi de là
Je reviendrai pour toi


Soldats
D’un geste de la main, il dit
Au revoir à sa femme, sa fille, ses amis
Il part le cœur plein d’une joie amère
Il s’en va à la guerre
Ailleurs, dix-huit ans à peine, un gamin
Jeune et fort, orphelin
Se dit qu’il n’a plus rien à perdre
S’en va à la guerre avec, à la main, le fusil de son grand-père
Tous deux, comme tant d’autres
Se battent pour des gens qu’ils ne connaissent pas
Risquent leur vie, et tout ça
Pour que le père de famille ne revienne pas
Abattu par une balle ennemi
On apporte son cercueil à sa famille
Sa femme pleure, sa fille aussi
Et l’orphelin qui pensait n’avoir plus rien à perdre
Et au combat perdre la vie
Lève les yeux vers le Paradis
Et demande aux anges
« Pourquoi pas moi, et pourquoi lui ? »


My strange world
There’s a place in my history
Where the windows are mystery
And think this is magic you can’t
So just go wherever you want
And you’ll see you’re lost
Not wherever, but in the most
Marvellous and strange world
And this is because it’s my world
I can’t see who you are, where you go
What you want, what you’ll have to do
I just can tell you you’ll have to meet your destiny
And sooner than you think


Voyage
On découvre un nouveau monde
On se promène, on a l’humeur vagabonde
On apprend
On s’entraîne, haletant
On survit
On se bat
Et on oublie
Qu’on est dans une salle de cinéma


Imagine
Ici, un oiseau sur mon bureau
Là, un dragon portant
Un elfe sur son dos
Semblant hors du temps
Plus loin, un navire
A qui appartient-il ?
Je ne saurai le dire
Peut-être va-t-il jeter l’ancre près d’une île
Qui sait, peut-être
Que ce sont des corsaires
A la recherche d’un trésor
« Allez, moussaillon, monte à bord ! »
Là-bas encore, j’aperçois
Une licorne sortant des bois
Une petite fée me montre du doigt
Me fait un clin d’oeil et s’en va
Puis j’entends une voix
« Allons, réveille-toi ! »
Je cligne des yeux
Et je vois
Mon frère me regarder d’un air suspicieux
Mais autour de moi
Encore je vois
La licorne qui s’en retourne dans les bois
Qui sait ?
Peut-être la reverrai-je un jour
Et puis, après tout, je sais
Qu’il faut croire, toujours


Je marche seule
Je marche sur cette route
Je ne sais où elle m’emmène
Mais j’avance, quoi qu’il m’en coûte
Pas question d’être à la traîne
Je suis seule pourtant
Seuls résonnent le bruit du vent
Les battements de mon cœur, et le martèlement de mes pas
Où je vais, je ne sais pas
Tout ce que je sais, c’est que dans cette Cité endormie
Qui m’entoure
Je trouverai la solution au point du jour
Car là où la Cité dort
D’un sommeil de mort
Je trouverai la vie


Vision d’horreur
Je me lève, et j’aperçois
Une femme, là-bas, devant moi
Elle travaille, elle mange, elle dort
Je n’entend pourtant qu’un silence de mort
Comme un film dont on aurai coupé le son
Cette femme est une poupée de son, dirait-on
Une poupée, une marionnette
Que l’on manipule et fait bouger
Elle est dirigée à la baguette
Car cette femme, je le sais
En devenant adulte, a oublié
Ce que pourtant elle avait été
Mais en regardant de plus près,
De stupeur, j’ai un hoquet
Car cette femme qu’en rêve je vois
N’est autre que moi


Un morceau de papier
Pour certains je suis une banalité
Pour d’autres une vie prête à basculer
Quand j’annonce une bonne nouvelle
Je suis colorée, je suis belle
Quand mes mots sont lourds et difficiles
Je ne suis face à la tristesse qu’un bout de papier fragile
On me donne vie avec un crayon et du papier
Parfois je fais rire, parfois je fais pleurer
Parfois de colère on me déchire
Une autre fois je fais sourire
Mot doux, déclaration ou amitié
Rupture, dispute ou injures envenimées
Je ne suis toujours qu’un bout de papier
Qui bien des vies a changé
Dans une enveloppe on doit me mettre
Car morceau de papier je suis une lettre


Sourde inquiétude
On me dit de ne pas pleurer
Qu’il ne s’est encore rien passé
Qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter
Mais je ne peux empêcher mes larmes de couler
Je ne sais pas où tu es
Ce que tu fais
Ce qui va se passer
Mais je ne cesse de pleurer
Car je n’ai cesse de m’inquiéter
Je croise les doigts pour toi
Je t’en prie, reviens-moi


On veut leur dire
A tous ceux qui sont partis
P’tet chez Dieu, Zeus ou un autre
Qu’ils soient Là-Haut ou ailleurs, peu importe
Pour ces mots qu’on ne leur à jamais dit
Parce qu’on y pense pas, parce qu’on se dit
Que toujours durera la vie
Mais un jour ils sont partis
Et c’est maintenant qu’on leur dit
Alors qu’ils ne peuvent entendre
Alors laissez-moi vous apprendre
On dit que les écrits restent, mais que les paroles s’envolent
Alors faites comme moi
Chantez pour que nos mots jusqu’à eux volent
Peu importe où ils sont, qu’ils soient Ici ou Là-Bas
Si tu y mets ton cœur, tes mots trouveront leur chemin
Car une main invisible le leur peint
La main de nos ancêtres, de nos amis
De nos proches, tous ceux qui sont partis
Comme les étoiles qui brillent là-haut
Ils sont toujours là quand il le faut
Car nos âmes en peine aux astres nocturnes se confient
Et ces étoiles qui toujours brillent
Aidées par le vent qui souffle léger
Ôtent ce poids en nos cœurs que fait l’absence
Nos larmes coulent en abondance
Non de tristesse, mais car nos cœurs ont retrouvé la paix
Alors chantez en chœur avec moi
Ces mots qu’on ne dit pas
Mais qui pourtant
Sont tellement importants
Et qui toujours nous font aller de l’avant
Ce « je vous aime » que nous souffle le vent

Un mot
Il est tout seul, ce mot
Et la vieille expression est changée
Il n’est pas écrit noir sur blanc, non
Il est écrit blanc sur noir
D’ailleurs, la craie qui l’a tracé
Traîne encore sur le bureau
Il est bien seul, ce mot
Seul et oublié
Perdu dans l’immensité désertique du tableau noir
Il est si seul
Il semble appeler
Mais appeler qui ?
La salle est vide
Un petit vent léger
Se faufile par la fenêtre mal fermée
Faisant voleter un rideau
Un morceau de papier
Tombe d’une table, lui aussi oublié
Un « je t’aime » d’une écriture maladroite
Qui a bouleversé la vie de deux écoliers
Il est seul, ce mot
Plus personne ne viendra le lire avant longtemps
Personne ne viendra l’effacer
Il est si seul, ce mot
Ce n’est qu’un petit mot
Quelques lettres tracées à la craie
Mais pour les écoliers
Il a tant d’importance
« vacances »


Mon pays
Dans mon pays
Les oiseaux sont mes amis
Dans mon pays
Le ciel n’est jamais gris
Oui, dans mon pays
Jamais on ne s’ennuie
Là-bas
Le ciel est rose, le ciel est jaune
L’herbe est bleue, l’herbe est rouge
Au milieu d’une prairie un trône
Personne ne bouge
Personne n’y va
Car ici-bas il n’y a pas de roi
On fait tout ce qu’on veut ici
Car c’est mon pays
La seule loi qui y sévit
Est celle qui interdit l’ennui
Chez moi on ne voit rien en gris, rien en noir
Ici dites adieu à vos déboires
Car on apprend à redécouvrir la vie
On voit ce qu’on veut voir, ici
On peut être qui l’on veut
Tant que cela nous rend heureux
Si vous voulez le visiter
Donnez-moi la main
Laissez-moi donc vous guider
Je connais bien le chemin
Mais surtout ne me quittez pas des yeux
Suivez-moi sans trêve
Car il est bien tortueux
Le chemin qui mène aux rêves


Please don’t stop the music
Oubliés les bruits de la ville
Ça y est je suis tranquille
Finies les sirènes hurlant dans les rues
Maintenant, je ne les entends plus
Tous se pressent en criant
Je marche seule pourtant
Dans un monde à part, isolée
Esquissant un pas, me mettant à danser
Seule à suivre une mélodie qui m’emplit la tête
Peu m’importe comme on me traite
Les insultes jamais ne me parviennent
Car mes écouteurs sur les oreilles
Dans mon monde de musique, je suis
Juste ce que je veux être : une simple fille


Jardin
Vent
Pluie
Portillon sous la brise grinçant
Herbes folles, anarchie
Balançoire, ses chaînes crient
Seules, appellent l’enfant depuis longtemps parti
Arbres nus, feuilles au vent
Saules pleureurs aux bras dans la mare tombants
Poisson solitaire
Fatigué par le temps
Oiseau dans l’es airs
Perdu un instant
Rosier oublié
Une fleur seule épanouie
Par une vieille souche cachée
Des champignons le profit
Vieux ballon, rire d’enfant
Emporté par le vent
Triste est la beauté
Bien grise du jardin oublié


La Mort t'attend
Assise sur un banc
Seule sous le vent
Elle attend

Les feuilles volent
Le vent siffle
Un oiseau décolle

IL viendra
IL sera là
Elle le sait déjà

Elle L’attend
Dans le vent
Elle le sent

Rester calme
Les yeux clos
IL sera là bientôt

Un pas
Une feuille qui craque
Elle sourit

IL est venu
IL l’aura voulu
Elle ouvre les yeux

Sort son couteau, face
A celui qui fut son ami
Désormais son ennemi

Sang
Larmes
Souffrance

Mort
Douleur
Ainsi va la vie


Sablier
Je suis fait de verre transparent
J’ai un corps à deux parties symétriques
De l’une à l’autre doré coule mon sang
Je dois te paraître bien archaïque
Mais c’est moi qui rirai, le jour
Mon sang coulant jusqu’à ta dernière goutte
Où tu seras raide et allongé par ton dernier souffle
Alors que pour moi le temps court, toujours


Mon âme, ce champ de bataille
Ça commence comme ça, quand l'enfance est encore là
Mais qu'elle commence à s'en aller, pas à pas
L'âge adulte vient tout bousculer
En pointant son nez
Mais l'enfance tire de son côté
Et voilà mon âme déchirée
Déjà le matin, un petit bouton apparaît
Nous semble énorme, comme si une loupe y était collée
Nous les filles, sur la balance n'osons plus monter
Ni dans le miroir nous regarder
Les mecs, de leur côté
N'ont cesse de se vanter
Le regard des autres nous semble douloureux
On voudrait se cacher, se soustraire à ces yeux
On se sent épié, insulté
On devient parano, on se sent visé
Mais il y a aussi cette vanité
Ce souci de beauté
On passe des heures devant une armoire
Toutes les cinq minutes à se maquiller devant un petit miroir
SMS, Chat, Facebook, MSN
Ce nouveau PC qu'il faut que j'étrenne
Tout ce qu'on rêve d'avoir pour faire comme les autres
Mais en même temps être différents
Trouver ce style qu'est le nôtre
En voulant ressembler aux autres gens
Feuilleter les magazines avec espoir
Sans pour autant comme eux se voir
On dort tous le matin jusqu'onze heures comme des loirs
Car le soir on s'est tous couchés très très tard
Il y avait cette super série trop bien à ne pas manquer
Qu'évidement comme tout le monde on a regardé
Le lendemain, aucune envie de travailler
On retournerait bien sur nos oreillers
Paresse chaque jour, chaque matin
On rêve d'être adulte, se prendre en main
Conduite accompagnée, carte de crédit
Mais on aime bien aussi notre lit
Qu'on touche à notre amour-propre, et nous revoilà partis
De retour dans la cour de récré, cinq ans et demi
A se renvoyer des piques, des idioties
Avec un vocabulaire tout de même plus fourni
Mais malgré tout, l'histoire reste la même, se répète sans cesse
Toujours ces joutes verbales sans délicatesses
Mais aussi ces fous-rires sans vraiment de fondement
Qu'on pouvait avoir étant enfant
Et la journée je ris, ris, ris,
Encore et encore avec mes amis
Mais le soir, sans savoir pourquoi
Je me mets à pleurer, pleurer encore, comme ça
Je cherche un peu, trouve une raison
Mais ce n'est pas vraiment ça
C'est plus loin, plus profond
Pas ceci, ni autre chose, ni même cela
En fait, je crois que c'est un peu des trois
On change d'avis toutes les secondes
On passe du coq à l'âne, de la voiture au micro-onde
On est comme ça, nous, les ados
Ces grands benêts à l'air gauche et un peu idiot
On a un corps qui va trop vite
Dont on ne sait que faire
Une âme un peu en fuite
Mais on ne peut revenir en arrière
Notre pensée sert de champ de bataille
A l'enfance qui vainement contre la maturité ferraille
Peu à peu, l'enfant en nous s'éloigne
L'adulte en nous s'installe
Mais parfois, une frimousse
Effrontée, à la tignasse rousse
Pointe le bout de son nez
Et vient nous titiller
Ce petit diable qu'on aime tant
Cet éternel môme nommé Peter Pan



Et voilàà !!! J'espère que ça vous a plu... Personnellement, j'ai une préférence pour "on veut leur dire", "un mot", et "mon âme, ce champ de bataille"...
A la prochaine !!
Florine
Florine
Devoirs rédigés : 353

Qui es-tu vraiment ?
Who are you ?:
En couple ou Solo: I'm fruit !! Pour les intéressés qui voudraient tenter leur chance... /TRAIN/
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Mer 18 Avr - 20:35
J'ai pas tout lu -flemmarde !- mais j'aime beaucoup ce que j'ai vu. Je lirais en détail une prochaine fois...
Mira Philiane
Mira Philiane
Devoirs rédigés : 4856

Qui es-tu vraiment ?
Who are you ?:
En couple ou Solo: With my shy cuty girl ~
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Jeu 19 Avr - 11:47
Rhooooooooo c'est beau!!
Invité
Invité
Anonymous
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Jeu 19 Avr - 11:49
Marchiii ^w^
Florine
Florine
Devoirs rédigés : 353

Qui es-tu vraiment ?
Who are you ?:
En couple ou Solo: I'm fruit !! Pour les intéressés qui voudraient tenter leur chance... /TRAIN/
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Jeu 19 Avr - 11:51
de rien!
Invité
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